vendredi 16 septembre 2016

proposé à François Hollande depuis près de quatre ans, et à plusieurs reprises - sans réponse


à la haute attention de Monsieur le Président de la République


A – de l’utilisé à l’utilisateur

1° élargir au tout venant, et hors cadre des sondages organisés, la perception de l’opinion courante, en la recueillant par des rencontres et des conversations de hasard ou provoquées par un non professionnel et un non encarté politiquement

2° considérer l’opinion comme un apport à la réflexion gouvernementale et valant qualitativement plus que statistiquement

3° recueil des jugements et suggestions de personnalités, fonctionnellement à même de connaître situations et opinions sectorielles et locales, mais tenues à la prudence et à la hiérarchie pour en faire part complètement et sans détour

4° évaluations de la geste et de la parole du Président et de son gouvernement par un homme libre d’allégeance, ayant par son âge et surtout par son suivi (depuis quarante ans et à titre personnel) des affaires du pays et du monde, par sa mémoire aussi des personnes et des cas, une expérience du comparable et du nouveau

B – de l’utilisateur à l’utilisé

1° commande d’enquête ou d’évaluations sur des sujets ou circonstances au choix du Président

2° contre-lectures de dossiers ou de projet, faites par un homme hors cadre et hors expertise

3° analyses comparatives avec l’étranger ou avec notre passé récent – situations, solutions, équations des personnes

C – relation à organiser : utilisateur/utilisé

compte-rendus écrits exclusivement au Président, via son Secrétaire général

entretien à périodicité fixe tête-à-tête avec le Président : par exemple un quart d’heure tous les quinze jours, pour que, connaissant les réactions et les souhaits de celui-ci, cf. B, le prospecteur soit, au besoin, orienté et mieux utilisé

Bertrand Fessard de Foucault,
mercredi 16 janvier 2013

circulaire aux parlementaires (députés et sénateurs) --- la prochaine élection présidentielle et ce qu'elle pourrait générer en plus...





quoique je n’ai pas l’honneur de vous connaître autrement que de nom et de parcours, je me permets de vous solliciter.

Quelque chose qui pourrait changer beaucoup
et ne gênera personne

aidez-moi à essayer


Je veux participer à la prochaine campagne présidentielle, non pas pour être élu mais pour faire entendre un diagnostic et fonder une institution qui nous manque. Faire entendre une voix libre pendant la campagne, forçant éventuellement le traitement de ce qui sera éludé, et imposer ensuite à l’élue ou l’élu, quelqu’il soit, le bon sens commun et le strict intérêt national, donc européen. Au premier tour de la prochaine élection peut s’inventer pour toute la durée du mandat à venir – selon les voix se reconnaissant dans ma proposition - un contrôle populaire, un appel à la mémoire des promesses faites, un appel à la conscience du « roi ». Je ne serai cette fois-ci qu’une initiative, elle pourra se renouveler à chaque succession de mandat jusqu’à ce que démocratie et fidélité se réétablissent. Amenant les médias à s’ouvrir hors professionnels et vedettes, et par moi à d’autres et à d’autres. Une institution nouvelle, non réglée par des textes, apparaîtrait : un peu celle de tribun du peuple dans la Rome millénaire.

Il n’y a pas que la morale, encore qu’elle décide les esprits et fasse le civisme, notre cohésion nationale. Aujourd’hui, chacune/chacun de nous, et vous plus encore, élus de la nation, qui êtes informés et nous informez en nous rencontrant dans vos circonscriptions respectives, nous savons tous très bien que notre pays va mal.

Le mandat qui s’achève est exemplaire 1° d’une dissipation sans précédent ni équivalent de notre patrimoine industriel, agricole et technologique, 2° d’une dilapidation de l’acquis spirituel de nos familles politiques (le gaullisme oublié totalement par la droite dans sa haine de François Mitterrand dès Mai 1981, dans l’opposition puis à chacun de ses retours au pouvoir depuis Mars 1986, la gauche socialiste trahie, effacée depuis Mai 2012), 3° d’un exercice solitaire de la décision, 4° d’un gaspillage par improvisation de la plupart des fonctions gouvernementales. De François Hollande, j’attendais ce que je ne pouvais attendre de son prédécesseur.
  
Le terrorisme ou l’anticipation des scores de notre extrême-droite, probablement la moins travaillée en programme, de toutes ses analogues en Europe, ne justifient ni des lois d’exception ni l’accaparement des insignes et sigles d’une République en danger.

La politique n’est pas affaire d’offre. L’efficacité des réformes ne s’obtient pas en culpabilisant les Français et en ignorant celles qu’ils veulent si on les consultait. Ambiance et matériel, social et spirituel ne correspondent plus à nos aspirations et à ce dont nous sommes capables. Beaucoup de nos entreprises sont desservies par leurs dirigeants, les plus importantes vendues. Nous expérimentons chaque jour davantage que, faute de France, l’Europe recule, ne veut plus de solidarité entre ses peuples ni d’indépendance pour ses Etats-membres. Quant à nous, notre visage national est-il intact ?

Mon adolescence pendant que la France était de Gaulle, m’assura que nous pouvons pratiquement tout, y compris l’invention de l’Europe et la coopération mondiale. Le renvoi de l’homme du 18-Juin, par referendum – dans la nuit du 27 au 28 Avril 1969 – me fit aussitôt chercher les raisons de notre refus national et les moyens de renouer puis continuer. J’avais vingt-six ans. L’époque était encore à l’accueil, Le Monde me donna ses colonnes presque chaque semaine pendant dix ans (1972-1982), La Croix souvent puisque j’étais cautionné (1972-1997). Sorti de l’Ecole nationale d’administration aux Finances pour le commerce extérieur, j’appris nos chances, les marchés étrangers, leur conquête et leur contentieux, nos entreprises et nos banques, les financements et les dettes. Bien des personnalités attachantes, d’expériences, francophones... Je jugeai alors légitime que la gauche – qui n’était pas l’opposition à de Gaulle ni au régime qu’il avait fondé, fut-ce à ses dépens – succéda enfin, « programme commun de gouvernement », à ce qui était redevenu la droite. L’indépendance de mes chroniques de presse me fit recevoir par François Mitterrand. Dans nos ambassades, puis en en ouvrant une nouvelle dans l’une des anciens Républiques fédérées soviétiques, je constatai que « l’adversaire le plus fidèle » de celui qui avait fait notre renouveau à partir de 1958, était digne de ce dernier et même… admiré par l’étranger. Rappelé en France puis mis au placard dont je ne suis pas encore sorti, j’ai – comme nous tous, je crois – vécu depuis 1995 les erreurs, les distances dans lesquelles se sont enkystés les présidents successifs. Nous sommes perdus, démunis, livrés… à qui ? à quoi ? en tout cas à ce qui n’a jamais été nous.

A l’attention des trois derniers de nos chefs d’Etat dont l’actuel, j’ai essayé d’écrire – faute d’être admis à leur conseil ou à leur audience –, ce que chacun pense, et surtout l’alternative possible et souhaitable pour chacune de leurs décisions. J’ai schématisé en les actualisant nos principales expériences et médications de redressement et de consensus nationaux. J’ai proposé un mode d’emploi simple de ma disponibilité qui – certainement – est celle de beaucoup de nous. Dédain subi, comme l’ensemble des Français le subissent. Souvent, je vous en ai fait part.

Quel que soit l’élue ou l’élu de l’an prochain, rien ne changera de cet autisme, de cette incapacité autant à écoûter, à réfléchir librement, sans référence… qu’à communiquer.

Or, c’est de ce changement qu’il s’agit.

L’alternance au pouvoir, enfin réalisée en 1981, n’y a finalement pas pourvu. Contenus et comportements changent de moins en moins et empirent de plus en plus, d’élection présidentielle en élection présidentielle. Il faut donc – même un simple grain de sable – quelque chose d’autre.

Pour faire campagne, j’ai besoin d’abord de votre accueil à ma proposition, à mon raisonnement. J’aurai soixante-quatorze ans au printemps de 2017, je suis désintéressé. Je ne brigue que le mandat d’un porte-parole et que le minimum de notoriété et de crédibilité pour susciter ensuite un réseau amenant idées et convictions à l’expression. Je la porterai avec d’autres – vous aussi – venant m’entourer et préparant aussitôt ma propre succession.

Il me faut évidemment les parrainages de cinq cent personnalités, elles-mêmes déjà élues et habilitées par la Constitution à présenter chacune un candidat. Les signatures étant toutes publiées si elles ne sont que cinq cent, ou susceptibles d’être publiées s’il y en a davantage (réforme dangereuse de 1975 empêchant toute candidature d’opposition si – à Dieu ne plaise – une dictature commençait et cherchait son adoubement par une élection présidentielle factice, forcée), elles sont très difficiles à obtenir. Vous le savez mais vous êtes l’une de ces signatures, de ces cautions, et vous pouvez m’en apporter d’autres. Mon téléphone personnel : 06 80 72 34

L’expérience de ces années-ci que l’outil du changement, du renversement de « l‘échiquier politique », ne peut être l’apparition d’un mouvement nouveau. A terme : oui, quand beaucoup aura basculé, mais au commencement, maintenant  probablement : non ! Ainsi, par exemple, la manif.pour tous ou Nuit Debout, voire On vaut mieux que çà, ne sont pas parvenus à être un parti de rechange. Nous ne sortirons pas d’un seul coup du système actuel et un esprit, se faisant passer pour libre ou pour riche de plusieurs décennies d’expérience, même s’il est sincère, entouré et organisé, ne pourra s’émanciper vraiment, nous émanciper de tant d’années de tolérance. Si petit à petit, l’ambiance générale ne se modifie pas. Et – à la banalité ou à l’outrance des propos de campagne presque tous hors sujet – vous sentez bien que les partis actuels, selon leurs hiérarchies respectives, ne correspondent plus ni aux nécessités nationales et européennes ni aux familles politiques dont êtes l’une ou l’un des élus.

Naturellement, je suis à votre disposition pour vous préciser mon parcours jusqu’à présent. Ancien E.N.A., proche de Maurice Couve de Murville, de Jean-Marcel Jeanneney, de Michel Jobert, de Pierre Bérégovoy jusqu’à leur mort, membre du comité de soutien à la réélection de François Mitterrand, reçu en audience tête-à-tête par Jean Paul II, j’ai collaboré au Monde (1972-1982), à la Croix (1972-1997), à la revue Défense nationale, à Espoir et à Commentaire. Ma carrière professionnelle a été principalement la prospection commerciale et la protection en assurance-crédit et en contentieux de nos entreprises sur les marchés étrangers (l’ancienne direction des relations économiques extérieures, la D.R.E.E., du ministère de l’Economie et des Finances, qui nous manque tant aujourd’hui, avec son excellent réseau de contractuels recrutés pays par pays localement) et il m’a été confié d’ouvrir notre ambassade au Kazakhstan (1992-1995) : expérience de nos erreurs stratégiques à l’exportation et de notre cécité quand a implosé l’Union soviétique. Ni notre déficit d’échanges avec l’extérieur, donc nos mendicités actuelles, ni Poutine n’étaient irrépressibles.

J’ai le bonheur d’être marié… depuis le 18 Juin 2004 et notre fille n'a pas encore douze ans , née le même jour à 114 ans près que le général de Gaulle et aux anniversaires de la libération de Strasbourg, puisque ma femme, ma belle-famille sont alsaciennes. Et nous vivons en Bretagne du sud.

Ce message est volontairement daté de l’anniversaire du discours du général de Gaulle sur l’auto-détermination de l’Algérie.

Chaleureusement ensemble, si vous le voulez bien.

06 80 72 34 99


mardi 13 septembre 2016

doc. VSR - Mouvement des entreprises de France . MEDEF


 

wikipédia – à jour au 30 août 2016

Mouvement des entreprises de France
Image illustrative de l'article Mouvement des entreprises de France

Création
Type
Siège
37,8 millions d'€ (2012)
Membres
Entre 300 000 et 350 0001
Président
Affiliation
Le Mouvement des entreprises de France (Medef) est une organisation patronale fondée en 1998, représentant des entreprises françaises.
Ce syndicat patronal possède un poids significatif dans le débat social français2, malgré une représentativité toute relative (moins de 8% de syndiqués) selon plusieurs sources3,4.

Sommaire

Présentation

Créé le 27 octobre 1998, le Medef remplace le Conseil national du patronat français (CNPF)5. Son but est de représenter les entrepreneurs français auprès de l'État et des organisations syndicales6. L'organisation revendique 750 000 entreprises adhérentes1.
En 2010, le Medef a reçu 12 millions d'euros de subventions publiques au titre de sa contribution aux organismes paritaires, soit 31 % de ses recettes7. Son budget, en 2012, est de 37,8 millions d'euros.
Le président actuel, Pierre Gattaz, a pris ses fonctions le 3 juillet 2013 ; il a succédé à Laurence Parisot.

Histoire

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Mandat de Ernest-Antoine Seillière

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Mandat de Laurence Parisot

Lors du congrès du Medef de 2013, Pierre Gattaz célèbre les « années magnifiques » du mandat de Laurence Parisot. Est notamment porté à son crédit son rôle pendant la crise économique, le dialogue social qu'elle a introduit dans l'organisation patronale, et ses idées devenues lois, comme la rupture conventionnelle ou la représentativité syndicale afin de rendre plus légitimes les représentants des salariés. Elle a aussi été la première à évoquer un report de l'âge de départ à la retraite pour réduire les déficits, a défendu la compétitivité des entreprises et a mis au point le nouveau code Afep-Medef sur la rémunération des patrons. En sus de critiques misogynes auxquelles elle a dû faire face dans un monde entrepreneurial essentiellement masculin, il lui est toutefois reproché son « exercice solitaire du pouvoir » et « son inclination pour les sujets sociétaux (parité, diversité) » ; sa tentative de modifier les statuts à la veille du scrutin a également été critiquée8.

Mandat de Pierre Gattaz

Pierre Gattaz, président du Medef.
En accédant à la présidence du Medef en 2013, Pierre Gattaz succède à Laurence Parisot, mais aussi à son propre père ; co-fondateur de Radiall, Yvon Gattaz avait en effet présidé le CNPF, ancêtre du Medef, de 1981 à 1986. Et si son fils a fait prospérer l’entreprise familiale spécialisée dans la fabrication de composants pour l'aéronautique, ce diplômé de Télécom Bretagne n’était pourtant pas attendu à ce poste. Ce candidat « du terrain » comme il aime à s’appeler, a d’abord créé la surprise en battant le favori, Frédéric Saint-Geours, lors de la primaire. Il a ensuite affronté et écarté Laurence Parisot avant de devenir le favori. Il a ensuite fait campagne en prônant un « Medef de combat » avant d’assurer être un « fervent partisan » du dialogue social. Il souhaite en revanche durcir les positions du Medef à l’image de ses propositions sur la réforme des retraites : baisse des pensions, hausse de la durée de cotisation et report de l’âge légal.
Le mandat de Pierre Gattaz se déroule, comme celui de son père, sous un gouvernement socialiste. Contre toute attente, les gouvernements successifs de François Hollande accordent de nombreuses faveurs au MEDEF : crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) de 20 milliards d'euros par an, Pacte de responsabilité d'un montant de 41 milliards d'euros (montant jamais allouée aux entreprises par aucun gouvernement y compris de droite), modernisation du Crédit d'impôt recherche, allégements de cotisations sociales, ou encore la très contestée Loi El Khomri9. Pourtant, et malgré des largesses jamais vues de la part du gouvernement, Pierre Gattaz campe dans une position « de combat » contre le gouvernement, réclamant encore de nouvelles diminutions des charges sociales et la fin de l'impôt sur la fortune et de la loi sur la pénibilité du travail10, au risque de diviser au sein même du MEDEF11 - au profit d'organisations concurrentes comme l'AFEP. Il est ainsi accusé par certains grands chefs d'entreprise français comme Christophe de Margerie d'écarter le MEDEF des objectifs de prospérité, d'innovation et de création d'emploi pour se focaliser sur la protection des intérêts personnels des patrons et investisseurs, notamment dans son combat contre l'ISF, qui selon l'ex-patron de Total a peu à voir avec le monde de l'entreprise12,13. Sa promesse de création d'« 1 million d'emplois » en cinq ans en échange des différents gestes accordés par le gouvernement se solde par un échec complet, la propre entreprise de Pierre Gattaz (Radiall) ne créant pas le moindre emploi malgré plusieurs millions d'euros d'aides d’État14, entièrement reversées aux actionnaires15. Le divorce entre la présidence Hollande et le MEDEF est donc consommé à l'approche de la campagne présidentielle 2017, pour laquelle le MEDEF se tourne résolument vers les candidats de droite9.

Structure

Le Medef est une association loi 19012. Son organisation possède plusieurs niveaux :
  • Medef national
  • Medef international, avec plusieurs organisations par zones, intelligence économique, soutien des entreprises à l'exportation
  • Medef territorial : réseau de proximité composé de 155 Medef territoriaux répartis dans les départements, régions, DOM-TOM, etc.
  • Réseau métier : 85 fédérations professionnelles adhérentes.
Les instances nationales du Medef sont le conseil exécutif, le bureau, l'assemblée permanente, l'assemblée générale, le comité statutaire, le comité financier et le comité des mandats16. En avril 2012, le conseil exécutif comprenait 45 membres17.
Le 3 juillet 2013, à la suite de son élection, Pierre Gattaz nomme 10 personnalités qualifiées au conseil exécutif : Maxime Aiach, Marie-Claire Capobianco, Anne-Marie Couderc, Thibault Lanxade, Jean-Pierre Letartre, Christian Nibourel, Jean-François Pilliard, Florence Poivey, Claude Tendil, Jean-Claude Volot.
Le directeur général est Michel Guilbaud18.
Au niveau européen, le Medef est membre de BusinessEurope (anciennement l'Union des industries de la communauté européenne (UNICE)). Sur le plan international il est membre du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Présidents depuis 1998

Ernest-Antoine Seillière (en 2008), premier président du Medef.
Selon les statuts actuels du syndicat, le président est élu pour cinq ans ; son mandat est renouvelable une fois, pour trois ans.
  1. Ernest-Antoine Seillière : président du CNPF du 16 décembre 1997 au 5 juin 2005. Il a été élu à la tête du CNPF avec 82 % des voix. Sous sa présidence, le CNPF devient le Medef.
  2. Laurence Parisot : Alors présidente de l'institut privé IFOP, élue le 5 juillet 2005 à la majorité relative au premier tour avec 271 voix des 550 délégués du Medef (la majorité absolue se situant à 276 voix), contre 150 à Yvon Jacob, 85 à Hugues-Arnaud Mayer et 2 abstentions. Elle a été réélue le 1er juillet 2010 pour 3 ans avec 93,85 % des voix19.
  3. Pierre Gattaz : élu le 3 juillet 2013 au premier tour avec 95 % des voix20.

Campagne 2013 pour la présidence

Laurence Parisot, présidente du Medef de juillet 2005 à juillet 2013.
La dernière élection pour la présidence du Medef a eu lieu le 3 juillet 2013 afin de désigner le successeur de Laurence Parisot qui arrivait au terme du second mandat autorisé par les statuts.
En janvier 2013, Laurence Parisot se porte néanmoins candidate à un troisième mandat, bien que les statuts ne le permettent pas : elle demande pour cela la saisine du comité statutaire du syndicat patronal pour étudier une réforme visant à harmoniser la durée des mandats à la tête de l'organisation21 ; elle souhaite ainsi établir deux mandats de cinq ans, ce qui prolongerait alors le sien jusqu’en 201522.
Pierre Gattaz s’y oppose et se déclare candidat à la succession ; d’autres « petits candidats », Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile, et Patrick Bernasconi, président de la Fédération nationale des travaux publics, le sont également, mais seulement en cas de retrait de Laurence Parisot23. Frédéric Saint-Geours, président de la puissante fédération patronale de la Métallurgie, s'y oppose néanmoins et brigue lui-même la tête de l'organisation. Le Conseil exécutif du Medef apporte son soutien à Geoffroy Roux de Bézieux.
Se déclarent officiellement comme candidats :
  1. Hervé Lambel24, le 28 août 201225. Il est chef d'entreprise et président des Créateurs d'emplois et de richesse de France (Cerf)26.
  2. Jean-Claude Volot, industriel, le 15 octobre 201227. Le 18 avril 2013, il retire sa candidature pour favoriser celle de Pierre Gattaz28.
  3. Thibault Lanxade, le 6 février 2013, à l'occasion du Salon des entrepreneurs29. PDG d'Aqoba, il est président de Positive Entreprise et de l'Afepame.
Le 28 mars, la proposition de Laurence Parisot est rejetée par 22 voix pour, 22 contre et 1 abstention30.

Positionnements

Le Medef revendique une absence de positionnement politique : « Le Medef est non partisan, il ne porte aucun jugement, aucune opinion sur les candidats, il ne donne aucune consigne de vote, ne labellise personne » avait résumé Ernest-Antoine Seillière en 200231. Toutefois, certains de ses critiques soulignent que les propositions du Medef jouent un rôle de « réservoir d'idées »32 pour les partis de la droite gouvernementale33.

Campagnes présidentielles

2002

Lors de la campagne présidentielle de 2002, Ernest-Antoine Seillière exprime son refus de « labelliser un candidat », tout en affirmant la volonté de l'organisation patronale de s'investir dans le débat public34. Cette présence se traduit notamment par l'organisation de 7 forums nationaux destinés à diffuser l'idée des chefs d'entreprise34. L'organisation prend cependant le contre-pied de mesures mises en œuvre par Lionel Jospin, notamment la mise en place des 35 heures et la loi de modernisation sociale35.
À l'issue du premier tour, Ernest-Antoine Seillière prend parti contre Jean-Marie Le Pen, affirmant que « le programme présenté aux électeurs par le candidat du Front national dans le domaine économique et social provoquerait une régression économique profonde, une montée forte du chômage, une crise financière sans précédent, une poussée inflationniste, un appauvrissement de tous, des tensions sociales explosives »36.

2007

En 2007, le Medef a pris position sur l'élection présidentielle, en tant que conseiller des électeurs37.
Ce positionnement s'est effectué après une réflexion de 14 mois38. D'un point de vue politique, le Medef déclare les « prélèvements obligatoires » français trop importants38, l'endettement de l'État excessif38, le temps nominal travaillé annuellement par salarié trop faible (estimé à 1 450 heures par le Medef, pour un salarié français38).
Les entrepreneurs du Medef condamnent une fois de plus la loi des 35 heures38, pour le Medef, « les salariés veulent gagner plus, et les chefs d’entreprise souhaitent pouvoir distribuer plus de salaire net à leurs salariés, pour créer de la croissance donc de l’emploi. D’où l’importance de baisser les cotisations sociales »38. Cette position est finalement compatible avec la proposition d'une autre organisation patronale, le Cerf39, et portée par Nicolas Sarkozy, d'exonération des charges et de défiscalisation des heures supplémentaires que Laurence Parisot critique pourtant en page 95 de son livre "Besoin d'air"38. Le Medef dénonce notamment « Les excès de la fiscalité, (et) les excès du code du travail »38.
Laurence Parisot s'est opposée à Ségolène Royal (PS), notamment sur les 35 heures et les réductions fiscales dont bénéficient certaines entreprises en contrepartie de ce temps nominal de 35 heures, en particulier lors d'un débat dans l'émission télévisée France Europe Express40.
Laurence Parisot a salué l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française en mai 2007. « Nous nous engageons à contribuer avec responsabilité et enthousiasme à l'écriture de la nouvelle page qui s'ouvre pour la France » a-t-elle écrit dans un télégramme de félicitations au nouvel élu41.

2012

En septembre 2011, Laurence Parisot, coauteur du livre Un piège Bleu Marine, déclare que « le programme économique de Marine Le Pen, c'est la ruine de notre pays », prenant ouvertement pour cible Marine Le Pen42,43. Ce à quoi Marine Le Pen a répondu « Avec des ennemis comme ça, on n'a pas besoin d'amis ! », considérant que l'opposition du grand patronnat à son programme est un élément qui joue en sa faveur44.
Au cours de la campagne, Laurence Parisot a loué le travail « extraordinaire » accompli par Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, tout en se disant plus proche de François Hollande sur les questions sociales45.

2017

L'université d'été du MEDEF 2016 s'ouvre sur un appel du pied particulièrement clair aux candidats de droite : François Fillon, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Alain Juppé9. Malgré de nombreux gestes en faveur du MEDEF accordés par les gouvernements successifs de la présidence Hollande, l'année 2016 se termine par une opposition frontale du MEDEF contre le Parti Socialiste, bien loin des tentatives de rapprochement observées en 2012 sous le gouvernement Ayrault9.

Négociations sociales

Accord du 11 janvier 2008

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Accord du 11 janvier 2013

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À l’hiver 2012-2013, sous la présidence de François Hollande, le Medef participe aux négociations avec les syndicats de salariés, qui aboutissent à un accord le 11 janvier 2013, portant notamment sur la flexibilité du travail et la sécurisation de l'emploi.

Représentativité et rapports internes

Représentatif au niveau national de l'ensemble des secteurs (industrie, commerce, services), le Medef est habilité à engager ses membres par la signature d'accords collectifs interprofessionnels2.
Composée de fédérations représentant différents domaines d'activités46, l'organisation patronale connaît des luttes d'influence entre ses différentes composantes47. L'UIMM, première fédération du Medef, représentative des métiers de la métallurgie, y joue un rôle prépondérant46.
À cet égard, l’arrivée de Laurence Parisot en 2005 provoque un changement important : « Candidate avec le soutien du secteur des services financiers, elle est la seule à avoir été élue sans l’appui des branches industrielles et avant tout de l’UIMM » note Cornelia Woll48. L'affaire de l'UIMM, aux ressorts complexes, traduit cette opposition de longue date entre organisations de service et groupes industriels au sein de l'organisation patronale49.
La question de la représentativité patronale reste posée, tant en interne, comme l'illustre la décision fin 2009 de l'Association nationale des industries alimentaires de se désaffilier du Medef50, qu'en externe, par la mise en cause directe par les leaders syndicaux (tel François Chérèque51 en 2010) ou des mouvements spontanés comme les « Pigeons »52.
L'évolution du mode d'élection, qui pourrait aller vers une désignation, des conseillers prud'hommes devrait, à l'échéance de 2015, reposer la question de la représentativité du Medef par rapport aux autres syndicats patronaux (CGPME, Union professionnelle artisanale, Employeur de l'économie sociale, etc.). Un rapport présentant ces différentes hypothèses a été remis au gouvernement le 23 octobre 2013 par le directeur général du travail53.

Notes et références

  1. a et b Selon Michel Offerlé, le Medef compterait entre 300 000 et 350 000 adhérents
  2. a, b et c « Comment est organisé le Medef ? » [archive], Les Échos, 30 juin 2010.
  3. (fr) Caroline Vigoureux, « Représentativité du Medef? Mélenchon soulève le problème - leJDD.fr » [archive], sur LeJDD.fr (consulté le 17 mai 2016)
  4. La-Croix.com, « Le Medef est-il représentatif des patrons ? » [archive], sur La Croix (consulté le 17 mai 2016)
  5. « Qu’est-ce qu’un syndicat et comment s’organise-t-il ? » [archive], vie-publique.fr, 30 mai 2006.
  6. « Medef. Repères » [archive], Libération, 2 septembre 2010.
  7. Nicolas Lagrange, « De gros enjeux chez les patrons », Liaisons sociales, no 143,‎ juin 2013, p. 20-25
  8. Marc Landré, « Après huit dans de règne sans partage, Laurence Parisot laisse derrière elle un bilan mitigé, mais aura marqué l'histoire du MEDEF », in Le Figaro, jeudi 4 juillet 2013, p. 18.
  9. a, b, c et d Patrick Roger, « Entre le Medef et la majorité, le désamour est consommé » [archive], sur LeMonde.fr,‎ 30 août 2016.
  10. Etienne Lefebvre, Claire Bauchart, Alain Ruello, « Pierre Gattaz : « On peut créer 2 millions d’emplois en France » » [archive], sur LesEchos.fr,‎ 29 août 2016.
  11. Sarah Belouezzane et Bertrand Bissuel, « Le Medef rongé par les divisions internes » [archive], sur LeMonde.fr,‎ 29 août 2016.
  12. Extrait du discours de Christophe de Margerie lors des Universités d'Eté du MEDEF de 2013 [archive], publié par L'Opinion, 2013.
  13. "ISF : Margerie renvoie Gattaz dans les cordes" [archive], Lepoint.fr, 30 août 2013.
  14. Thomas Lemahieu, « Comment Pierre Gattaz se sucre sur l’argent public » [archive], sur L'Humanité.
  15. « Aides aux entreprises : le grand bluff » [archive], Spécial Investigation, sur canalplus.fr,‎ 26 mars 2016.
  16. http://www.medef.com/medef-corporate/le-medef/notre-organisation/les-instances-statutaires.html [archive]
  17. Laurence Parisot, Charles Beigbeder, Pierre Bellon, Patrick Bernasconi, Patrick Blain, Claude Blot, Jean Bonnie, François Bouriez, Jean-Jacques Blangy, Stéphan Brousse, Patrick Care, Marie-Christine Coisne-Roquette, Yann de Prince, Robert Durdilly, Jean-Loup Durousset, Vincent Durozey, Pierre Gattaz, Bernard Gaud, Alain Grangé-Cabane, Jean-Pierre Guillon, Dominique Hériard Dubreuil, Antoine Hollard, Olivier Homolle, Gilles Lafon, Anne Lauvergeon, Bruno Lucas, François Monboisse, Pierre Nanterme, Ariane Obolensky, Marie-Christine Oghly, René Pallincourt, Gilles Pélisson, Michel Pebereau, Jean-François Pilliard, Jean-Luc Placet, Didier Ridoret, Nicolas Rousselet, Geoffroy Roux de Bézieux, Frédéric Saint-Geours, Jean-Louis Schilansky, Béatrice Soucaret, Bernard Spitz, Daniel Thebault et Catherine Tissot-Colle. Liste des membres du conseil exécutif [archive] le 17 avril 2012 sur le site du Medef.
  18. « Michel Guilbaud devient Directeur Général du Medef » [archive] sur le site du Medef
  19. « Réélection de Laurence Parisot à la tête du Medef avec 94 % des voix » [archive], latribune.fr, 1er juillet 2010.
  20. Pierre Gattaz s'installe à la tête du Medef [archive], Le Monde, 3 juillet 2013
  21. Deux mandats sont actuellement possibles, le premier de cinq ans, le second de trois.
  22. « Laurence Parisot "heureuse" dans son job » [archive], latribune.fr, 15 janvier 2013.
  23. Marc Landré, « La course à la succession de Parisot est lancée », in Le Figaro, mardi 15 janvier 2013, p. 20.
  24. Voir sur son site. [archive]
  25. « Parisot quittera la tête du Medef en juillet 2013 » [archive], L'Expansion, le 29 août 2012.
  26. Voir site du Cerf. [archive]
  27. « Medef : un premier candidat à la succession de Parisot » [archive], Le Figaro, le 15 octobre 2012.
  28. « Medef/élections : Volot se désiste » [archive], Le Figaro, 18 avril 2013.
  29. « Thibault Lanxade, benjamin des candidats à la présidence du Medef. » [archive], Usine nouvelle, le 6 février 2013.
  30. (fr) « La chute de Laurence Parisot » [archive], lemonde.fr.
  31. « Le Medef juge les programmes » [archive], Le Nouvel Observateur, 26 mars 2002.
  32. L'expression est de Bernard Brunhes in « Le Medef a largement pillé les idées de la CFDT » [archive], Libération, 16 janvier 2002.
  33. « Quand le patronat français impose sa refondation sociale » [archive], Le Monde diplomatique, octobre 2002.
  34. a et b « Les patrons dans la campagne électorale » [archive], RFI, 5 décembre 2001.
  35. « Le Medef s'invite dans la campagne » [archive], Le Parisien, 16 janvier 2002.
  36. « Le Medef sort de son mutisme » [archive], TF1, 29 avril 2002.
  37. « Notre pratique quotidienne de chefs d’entreprise nous donne sur les décisions politiques un regard pertinent et juste : pour discerner ce qui est démagogique et ce qui ne l’est pas ; ce qui est vrai et ce qui est faux dans les propositions économiques que les candidats font aux Français. Nous sommes bien placés pour savoir quelles sont les mesures qui coûtent plus cher qu’elles ne rapporteront jamais, pour repérer les propositions qui procèdent d’une méconnaissance totale du terrain et qui relève d’une vue de l’esprit. » Sur le site du Medef. [archive]
  38. a, b, c, d, e, f, g et h Medef | Le Medef 2007 : « Bougeons les lignes » [archive].
  39. Voir sur le site du Cerf. [archive]
  40. « Chaque fois que je vous vois, madame Parisot, vous parlez des 35 heures, il faut que vous sortiez de ce dogme ! Ce que je ressens après avoir rencontré les partenaires sociaux, c'est que les représentants de la CGT et de la CFDT sont bien plus en avance que vous, ils sont prêts à discuter de tout », diffusé sur France 3 le 17 mars 2007. [archive]
  41. « Sarkozy rencontre les syndicats » [archive], tsr.ch, 14 mai 2007.
  42. « Laurence Parisot appelle à éviter le piège Marine Le Pen » [archive] sur lemonde.fr.
  43. « Parisot : "Le programme économique de Marine Le Pen, c'est la ruine de notre pays" » [archive] sur lepoint.fr.
  44. « Laurence Parisot donne un coup de pouce à Marine Le Pen » [archive] sur marianne.net.
  45. « Le pas de Parisot vers Hollande, malgré son admiration pour Sarkozy » [archive], lci.tf1.fr, 17 avril 2012.
  46. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées a.
  47. « Medef : la Métallurgie fixe ses exigences » [archive], le Figaro, 18 mars 2010.
  48. « La réforme du Medef : chronique des difficultés de l'action collective patronale » [archive], Revue française de science politique 2/2006 (Vol. 56), p. 255-279.
  49. « Scandale de l’UIMM : l’éclairage de l’histoire » [archive], 29 avril 2008.
  50. « L'industrie agroalimentaire quitte le Medef » [archive], Challenges.fr,‎ 17 décembre 2009 (consulté le 13 septembre 2010).
  51. « Vif accrochage entre François Chérèque et Laurence Parisot » [archive], lefigaro.fr,‎ 4 juin 2010
  52. « Les pigeons, c'est le dialogue social de demain » [archive], lejournaldesentreprises.com,‎ 2 novembre 2012
  53. « Des pistes pour mieux évaluer l'audience des organisations patronales » [archive] sur lemonde.fr.

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Articles connexes

  • Organisations patronales à l'étranger
  • Dernière modification de cette page le 30 août 2016, à 19:12.