samedi 30 avril 2016
vendredi 29 avril 2016
jeudi 28 avril 2016
quelque chose qui pourrait changer beaucoup : je vais essayer
Aujourd’hui, chacune/chacun de nous, nous savons tous
très bien que notre pays va mal, que notre patrimoine industriel, agricole,
intellectuel est bradé, que beaucoup de nos entreprises sont trahies et vendues
par leurs dirigeants. Nous expérimentons chaque jour davantage que, faute de
France, l’Europe recule, ne veut plus de solidarité entre ses peuples ni
d’indépendance pour ses Etats-membres. Nous vivons depuis des années que les
médias et les politiques, dépendant les uns des autres, étouffent notre esprit
national et le plus simple bon sens. La République n’est plus le bien commun,
la démocratie n’est plus pratiquée, l’amnésie des générations à venir
s’organise et le présent est au mieux réactif.
Mon adolescence pendant que la France était de Gaulle,
m’assura que nous pouvons pratiquement tout, y compris l’invention de l’Europe
et la coopération mondiale. Le renvoi de l’homme du 18-Juin, par referendum –
dans la nuit du 27 au 28 Avril 1969 – me fit aussitôt chercher les raisons de
notre refus national et les moyens de renouer puis continuer. J’avais vingt-six
ans. L’époque était encore à l’accueil, Le
Monde me donna ses colonnes presque chaque semaine pendant dix ans
(1972-1982), La Croix souvent puisque
j’étais cautionné (1972-1997). Sorti de l’Ecole nationale d’administration aux
Finances pour le commerce extérieur, j’appris nos chances, les marchés
étrangers, leur conquête et leur contentieux, nos entreprises et nos banques,
les financements et les dettes. Bien des personnalités attachantes,
d’expériences, francophones... Je jugeai alors légitime que la gauche – qui
n’était pas l’opposition à de Gaulle ni au régime qu’il avait fondé, fut-ce à
ses dépens – succéda enfin, « programme commun de gouvernement », à
ce qui était redevenu la droite. L’indépendance de mes chroniques de presse me
fit recevoir par François Mitterrand. Dans nos ambassades, puis en en ouvrant
une nouvelle dans l’une des anciens Républiques fédérées soviétiques, je constatai
que « l’adversaire le plus fidèle » de celui qui avait fait notre
renouveau à partir de 1958, était digne de ce dernier et même… admiré par
l’étranger. Rappelé en France puis mis au placard dont je ne suis pas encore
sorti, j’ai – comme nous tous, je crois – vécu depuis 1995 les erreurs, les
distances dans lesquelles se sont enkystés les présidents successifs. Nous
sommes perdus, démunis, livrés… à qui ? à quoi ? en tout cas à ce qui
n’a jamais été nous.
Auprès des trois derniers de nos chefs dont l’actuel,
j’ai essayé d’écrire – faute d’être admis à leur conseil ou à leur audience –,
ce que chacun pense, et surtout l’alternative possible et souhaitable pour
chacun de leur décision. J’ai proposé un mode d’emploi simple de ma
disponibilité qui – certainement – est celle de beaucoup de nous. Dédain subi,
comme l’ensemble des Français le subissent.
Quel que soit l’élu de l’an prochain, rien ne changera
de cet autisme, de cette incapacité autant à écoûter, à réfléchir librement,
sans référence qu’à communiquer.
Je veux participer à la prochaine campagne
présidentielle, non pas pour être élu mais pour faire entendre un diagnostic,
faire comprendre qu’existent les solutions – entrevues par la plupart d’entre
nous – qui peuvent enrayer notre réduction à l’état d’épave ou, au mieux de
plat du jour, offert à des étrangers vivant pour la plupart en dictature.
Je veux dire nos situations, les remèdes possibles qui
tous tiennent à l’instauration d’une démocratie pratique et permanente. Je veux
alors recevoir – par le plus grand nombre possible de suffrages – le mandat et
l’autorité forçant l’élu prochain quel qu’il, l’élue quelle qu’elle soit, à
m’entendre au nom de beaucoup et selon le bon sens, selon le strict intérêt
national et européen. Amenant les médias à s’ouvrir, et par moi à d’autres et à
d’autres. Une institution nouvelle, non réglée par des textes,
apparaîtrait : un peu celle de tribun du peuple dans la Rome millénaire.
Qu’ensuite, à l’usage mais selon le socle érigé par tant de voix à l’élection
présidentielle – inventant par avance un contrôle populaire, un appel à la
mémoire des promesses faites, en somme érigeant un contre-pouvoir à
l’instant-même ou naîtra, comme chaque cinq ans, un nouveau pouvoir
contraignant tout, et d’abord la conscience des parlementaires, et ne parvenant
à rien. Nous l’avons expérimenté ces vingt dernières années. Je ne serai
qu’instrument et passerai très vite le relais, l’outil.
Pour faire campagne, j’ai besoin d’abord de votre
accueil à ma proposition, à mon raisonnement. J’aurai soixante-quatorze au
printemps de 2017, je suis totalement désintéressé. Je ne brigue que le mandat
d’un porte-parole et que le minimum de notoriété et de crédibilité pour
susciter un réseau amenant idées et convictions à l’expression, que je porterai
avec d’autres – vous – venant m’entourer et préparant aussitôt ma propre
succession.
Il me faut évidemment les parrainages de cinq cent
personnalités, elles-mêmes déjà élues et habilitées par la Constitution à
présenter chacune un candidat. Les signatures étant publiées si elles ne sont
que cinq cent, et susceptibles d’être publiées s’il y en a davantage (réforme
dangereuse de 1975 empêchant toute candidature d’opposition si – à Dieu ne
plaise – une dictature commençait et cherchait son adoubement par une élection
présidentielle factice, forcée), elles sont très difficiles à obtenir. Que vous
m’aidiez en approchant vous-mêmes de telles personnalités, oui ! Ou
indirectement des personnalités non politiques mais rayonnant assez pour
convaincre des élus. Oui !
Il me faut être notoire par moi-même. Je pars de zéro.
Des choniques dans la presse quotidienne régionale du genre de ces courriels et
lettres adressés à l’Elysée depuis quinze ans, et particulièrement depuis
2006-2007. Je vais essayer d’en proposer. Leur recueil sous Nicolas Sarkozy,
puis un second sous François Hollande, je vais en tenter l’édition d’ici l’été.
Mon envie que chacun des deux présidents, l’émérite et le régnant, me donne la
préface au recueil de ce que j’ai envoyé à l’autre, ne sera sans doute pas
exaucée.
Je vais – une nouvelle fois – tenter de constituer la
liste des adresses électroniques institutionnelles des « parrains
potentiels ». La simplicité de certains préfets de département m’a permis
d’atteindre quelques douze mille maires mais pas nominativement :
simplement, leur bureau communal. Ces listes existent, pratiques. L’internet
permet la démocratie, si l’on sait à qui s’adresser… Le Conseil d’Etat, la Cour
européenne des droits de l’homme considèrent l’un que tout est disponible
pourvu qu’on ait des milliers d’amis qui copieront à la main les listes après
les avoir cherchées, institution par institution, commune par commune, et
l’autre que cette inégalité entre candidats à la candidature n’empêche pas du
tout la démocratie ni la possibilité d’être élu…
Je vais surtout tenter d’écrire un ou deux livres, pas
principalement politiques, pour me faire connaître tout simplement. Ce qui ne
peut qu’impressionner – un peu – les parrains et les médias. Il va y falloir,
dès le début de cette écriture personnelle et jusqu’à la recension des
parrainages jusqu’au cinq-centième, la providence, la grâce de Dieu : j’y
crois. L’intérêt commun à servir.
L’expérience de ces semaines-ci comme des premiers
mois de l’actuel quinquennat montre que l’outil du changement, du renversement
de « l‘échiquier politique », ne peut être l’apparition d’un
mouvement nouveau. A terme : oui, quand beaucoup aura basculé, mais au
commencement, maintenant probablement :
non ! La manif.pour tous ou Nuit Debout ne parviennent pas à être un
parti de rechange. Nous ne sortirons pas d’un seul coup du système actuel et un
esprit, se faisant passer pour libre ou pour riche de plusieurs décennies
d’expérience, même s’il est sincère, entouré et organisé, ne pourra s’émanciper
vraiment, nous émanciper de tant d’années de tolérance. Si petit à petit
l’ambiance générale ne se modifie pas.
Je propose seulement d’énoncer le bon sens, le
consensus, ce qui a toujours fait notre cohésion et notre force. Il y faut
l’amplification et le débat d’une campagne présidentielle pour que ce soit
audible. Donc, je tente.
Au risque de vous encombrer, je vous tiendrai au
courant de mes pas, des accueils et des étapes. Vos conseils seront encore plus
précieux qu’encourageants. A plusieurs, on trouve plus et mieux. Je crois à la
« dynamique de groupe », à un esprit qui se forme, apparaît, gagne
presque tout quand nous travaillons, écrivons, discutons ensemble. Je ne
prétends pas gouverner, je n’espère obtenir que la possibilité de faire entendre
quelque chose, quelques choses.
Tous au pouvoir, donc ! Un site va se créer, un
blog. va donner à mesure du papier et rendra compte de toute suggestion.
La phase difficile, c’est le stade où je vous convie
de venir près de moi : la construction d’une notoriété de projet et de
personne pour obtenir des médias, puis des voix.
Je crois qu’accéder au pouvoir en le conseillant, en
s’en faisant recevoir, c’est probablement utile pour ce pouvoir, c’est surtout
le commencement d’une ouverture au peuple, du dirigeant suprême, vite tenté
d’accaparer mais amené à considérer autrui, en termes de valeur et de qualité,
non de rapports de force. Estime mutuelle au lieu de la peur engendrant la
haine, surtout à l’inytérieur de chaque camp.
Nous vivons actuellement le degré zéro des analyses et
des propositions opérationnelles et la brigue de tous pour un pouvoir plus
faible que depuis très longtemps chez nous.
Puisse à ce que je propose et vais tenter, s’ajouter
de tout autres démarches, nombreuses, pour que se fissurent les suffisances
péremptoires de celles/ceux qui nous gouvernent ou prétendent nous gouverner,
c’est-à-dire nous convaincre de notre inanité et de leur supériorité
intellectuelle.
jeudi 28 avril 2016 . anniversaire du départ du
général de Gaulle
Bertrand
Fessard de Foucault
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figures, communion & pensées – notes & articles – vie d’Eglise –
relations avec les autres religions et morales
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& relations internationales - évaluation politique quotidienne – mise au
net journaux tenus manuscrits de 1964-1971 puis dactylographiés : journal
d’il y a cinquante ans - écrits & lectures d'autrefois ou de maintenant -
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documents politiques sur la
Mauritanie – lecture du Coran par un chrétien
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