toute suggestion ou réaction : bienvenues b.fdef@wanadoo.fr
projet de petit texte pour obtenir une signature -
raccourcir, modeler, triturer grâce à votre expérience d'élu
local et à nos affinités, à notre amitié confiante mutuelle.
Cher élu, nous ne nous connaissons
mais je m'adresse à vous de confiance puisque tant
d'électeurs vous ont fait confiance en connaissance de
cause.
Voulez-vous m'aider à me présenter au
suffrage de nos concitoyens ? Je ne prétends pas du tout
être élu, mais je veux qu'existe un commentaire et des
propositions libres de toute astreinte partisane et de toute
précaution tendant à se ménager des appuis et à plaire à
presque tout le monde.
Commentaire et propositions informés
par cinquante ans d'observation de notre vie nationale et de
rencontres de personnalités considérables, ou simplement
quotidiennes, dans mon village, dans nos chemins de fer, le
réseau francilien. Par des mandats municipaux en
Franche-Compté et en Bretagne. Expérience de l'étranger
pendant des années : nos chances pas cultivées, notre image
dénaturée. J'étais chargé de nos exportations, de leur
assurance-crédit, et j'ai ouvert notre ambassade (1992-1995)
dans la République anciennement soviétique où se faisaient
les essais nucléaires et d'où partent encore les fusées
spatiales, celle de notre compatriote par exemple. J'ai
présentés ces observations et suggestions en vain pendant
dix ans à l'Elysée par lettre ou courriel internet,
successivement au président Sarkozy et au président
Hollande. Pour le bien commun, dans l'intérêt du pays et
même dans le leur (ci-joint le recueil au temps du président
Sarkozy). Une autre politique fondée sur nos grandes
expériences nationales et sur nos initiatives européennes
passées peut nous redonner élan et liberté.
Nous ne sommes pas en crise ni
financière, ni économique, sociale, nous sommes en crise de
recrutement de nos élites, en crise de civisme. Et il manque
en permanence une relation vraie entre les pouvoirs d'une
part, les administrés, citoyens, salariés d'autre part.
Une démocratie sincère chez nous au
lieu de ce fixisme pendant cinq ans, empêchant le libre
examen et la liberté de conscience au Parlement.
L'élection directe du président de
l'Union européenne par tous les citoyens européens est seule
de nature à nous donner une voix mondiale et à organiser une
vraie solidarité entre Européens pour le militaire, le
financier et le social.
Le moratoire des dettes souveraines,
comme en temps de guerre il en a été pour les dettes
commerciales, fondera nos financements sur l'épargne des
personnes physiques en France et en Europe, ce qui suppose
bien entendu que les gouvernements nous empruntant méritent
notre confiance. Remboursement à terme soit à la valeur
faciale soit en participation aux entreprises un moment
nationalisées.
Nationalisation des banques de dépôt
qui ne financent plus ni les particuliers ni les entreprises
et se rémunèrent par spéculation sur leurs fonds propres et
soi-disant frais prélevés sur les clients sans aucun contact
physique ; celles d'affaires ou d'investissement restant
privées.
Nationalisation de toute entreprise
mise en faillite ou en difficultés graves par des dirigeants
cupides et n'ayant pas l'esprit depuis des décennies de
l'entreprise qu'ils dirigent par cooptation sur le "marché"
des dirigeants. Retour au privé une fois opéré le retour à
l'esprit de l'entreprise et à la participation des salariés
aux délibérations stratégiques.
Intéressement à l'accroissement des
valeurs d'actifs, selon ce dont de Gaulle fut empêché
(amendement Vallon)
Réapplication de la planification
souple à la française : un plan périodique discuté et adopté
entre tous les acteurs de la vie économique et sociale,
l'Etat et les collectivités en étant. Un commissaire général
comme le fut Jean Monnet pour la reconstruction après
guerre.
Réinvention d'un service national
universel pour garçons et filles, avec une partie militaire
et esprit de défense, et une partie civique de coopération
dans des pays proches mais moins développés. Possible
mutualisation des jeunes d'un pays à l'autre si nous sommes
contagieux dans toute l'Europe. Périodes ensuite de réserve
(exemple suisse) pour toute la population jusqu'à un âge à
définir. Abaisser la majorité électorale à l'âge de la
majorité pénale.
Organisation d'une veille de notre
patrimoine industriel (presqu'entièrent disparu pour nos
fleurons ou nos avances mondiales : Péchiney, imagerie
médicale, Alstom, Areva, Norbert Dentressangle, etc...
toutes les semaines la luste s'allongent, nous mendions à
l'étranger, si rarement en Europe, des emplois de plus en
précaires), rural (nos matières premières désormais
transformées en Allemagne ou en Chine), intellectuel (nos
jeunes diplômés émigrant et nos seniors aussi quand ils sont
de pointe, mais empêchés de continuer selon leur âge et non
leur capacité).
Un court livre, à paraitre chez
l'Harmattan à Paris justifie ces propositions et d'autres.
Tout simplement par une courte
campagne à égalité avec les prétendants au pouvoir pour
recevoir mandat du peuple, au soir du premier tour, de
représenter et porter pendant tout le mandat quel que soit
le gagnant ou la gagnante, ce que nous voulons et comprenons
quotidiennement. Organiser sans doute des réseaux non
politiques, non partisans, pour ces remontées de nos voeux
et doléances, vers le pouvoir, vers les médias.
J'aurai 74 ans au moment du scrutin.
Je passerai donc la main dès que le pli sera pris. Je veux
que nous soyons entendus, considérés pour ce que nous
voulons apporter. L'exercice du pouvoir à la tête de l'Etat
et dans les grandes entreprises est aveugle.
Marié, une fille de douze ans.
Celle-ci m'a appris que le numérique, pour la première fois
dans nos civilisations, établit la réciproque entre parents
transmettant comme d'habitude et enfants leur apprenant les
technologiques sans cesse nouvelles. Numérique et internet
qui sont devenus majeurs et courants. Mais les temps actuels nous apprennent aussi que le
numérique est notre principale vulnérabilité : les matériels
ne sont pas fabriqués en Europe, les principaux outils
virtuels sont tenus à l'étranger, nous sommes aussi la
première civilisation depuis l'Egypte et Sumer qui n'aura
pas d'archives matérielles. La démocratie et l'éducation
aussi en danger, les prélèvements fiscaux à la source, le
tout numérique pour nos relations avec l'administration est
une extension de ces plate-formes téléphoniques où plus
personne n'a d'expérience ni d'écoute.
Notre campagne présidentielle actuelle
est rituelle et enfermée. Le schema reste le même :
pédagogie pour nous faire subir.
Ce que je vous propose, par ma
candidature, c'est simplement quelque chose qui pousse au
changement de relation entre grands et petits. N'appartenant
à personne, voulant travailler en compagnie de toutes celles
et ceux qui se reconnaîtront dans ma campagne et cette
ambition de continuer à peser pendant tout le mandat à
venir, je spuis aussi être pour vous et pour beaucoup une
manière de voter blanc, mais un vote blanc forcément compté
comme un suffrage exprimé. Je ne me mêlerai pas du second
tour. J'écouterai et ferai gerbe de tout ce qui sera venu.
Chaleureusement, à votre disposition
et à votre écoute.
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