mardi 10 janvier 2017

en gestation - reprise totale de mon projet de circulaires aux "parrains" potentiels


toute critique ou suggestion, bien venues : b.fdef@wanadoo.fr

texte à courieller aux élus dont je sollicite le parrainage.

sujet : pourquoi viens-tu si tard ? voulez-vous m'aider à être candidat ? à être simplement utile, sans prétention d'être élu, mais...

Nous nous trompons toutes, tous. Ils et elles se trompent. Nous et les candidats à cette élection présidentielle. Nous sommes en train de la rater, comme nous les avons ratées, chacune, depuis 1995.

Ce n'est pas question de programme, pas même de personnalité. Il manque à qui exerce le pouvoir l'incitation constante à penser juste et librement. Les circonstances sont de plus en plus dangereuses : chez nous, autour de nous. Et nous y répondons par des rites que nous croyons démocratiques et ne nous font ni réfléchir à nos situations et à nos manques, ni discerner les conditions d'exercice du pouvoir politique aujourd'hui. Il faut une animation, des arbitrages, une orientation politique aujourd'hui de notre vie économique et sociale. Sans cela, c'est la mécanique de l'effondrement : nous le voyons. Moralement, corruption et trahisons dans ce qui s'appelle la vie politique et pour le pouvoir. Bafouillage et encombrement du discours public. Refus de la concertation dans l'entreprise, dans le gouvernement. Faute de France : nous voyons bien que l'Europe s'est pervertie, alors qu'il 
nous faut union, solidarité, défense. Civisme à très grande échelle. Penser : nous, France, Europe. 

L'avenir n'est pas un livre de comptes ni une apathie ni une tolérance : pas une scène où nous ne pouvons monter. L'avenir, le nôtre.

Actuellement, mais il nous faut le changer à terme, le seul moment où l'on puisse bouger ce qui se fige ensuite pour cinq ans sans vote de conscience au Parlement, sans collégialité au gouvernement, sans prise politique ni démocratique sur les destructions ou la brade de nos entreprise, quoique nous mendions à l'investisseur étranger nos emplois, investisseur si peu fiable, comme nous le voyons depuis vingt-trente ans... Le seul moment, c'est la campagne présidentielle.

Je veux y participer pour dire librement ce que nous pensons tous - mais de façon très informée par mes cinquante ans d'observation de notre vie nationale, par la rencontre de fortes et passionnantes personnalités : à mes vingt ans, en service national, Moktar Ould Daddah, modèle d'une Afrique et d'un Islam : les vrais. Puis, sans compter de grands partenaires étrangers, à mesure de mes affectations diplomatiques, qui m'a reçu tête-à-tête et a eu confiance en moi :  Pierre Bérégovoy, modèle d'une conscience de gauche - François Mitterrand, encore l'opposant puis le président de notre République, modèle d'intuition de nous et de notre Histoire,  symobole actif de toutes les puissances et séductions de l'amour et de la culture - Helder Camara, le cardinal rouge et visionnaire - Jean Paul II curé de campagne et homme d'Etat (nos dialogues sur la chrétienté dans l'ex-Union soviétique telle qu'ouvrant notre ambassade au Kazakstan, je l'ai vécue : 1992-1995) - Michel Jobert, la démocratie et l'humour, l'énergie faite homme, l'attention à autrui, les événements par les personnes... l'Abbé Pierre quand tout le monde le quitta dans l'"affaire Garaudy" (quinze jours seul à seul, puis relayé par ma future femme, et l'amitié jusqu'à sa mort, il y a bientôt dix ans, lui aussi homme de foi et d'Etat)... Stéphane Hessel, bien avant ce qui enflamma tant de patriotes autour de la France, mais si peu chez nous... Indignez-vous ! oui.

La vie quotidienne avec notre fille d'aujourd'hui douze ans et suivant notre vie politique, votant putativement, créative au possible, ses amies de classe aussi, ma chère femme, forcément plus jeune que moi, la banque, la gestion de fonds éthique et solidaire, l'enseignement de l'économie et de la gestion en terminales de lycée... les rencontres multiples, fortuites dans la rue, en transports en commun, les TGV et les métro et RER... les réseaux internet de résistance... le dialogue quotidien selon un envoi, chaque jour par internet, à beaucoup de mon bilan personnel et politique de la veille et de ma prière du matin... expérience enfin de nos entreprises à l'étranger de notre commerce extérieur, de notre image dans le monde et de ce que l'on continue à attendre nous, quoique si décevants et travesti depuis vingt ans. Expérience aussi, naturellement, de conseiller municipal en Franche-Comté, en Bretagne et vie politique et sociale de mon village, pâtures, reboisement, pénétration de la mer dans une terre sobre.

Je me présente simplement pour avoir assez de voix au premier tour qui ensuite pèsent pendant cinq ans en encouragement ou en reproches, argumentés, auprès de celui ou celle - n'importe - qui, élu(e), exercera le pouvoir en notre nom et aura besoin de n'être pas aussi seul au pouvoir qu'hier et maintenant, besoin d'être poussé à choisir la démocratie, la confiance en nous. Ces voix permettront aussi de faire des réseaux non politiques, non partisans pour porter vers le pouvoir et dans tous les médias qui ne s'ouvriront qu'en fonction de cette campaagne, de ces thèmes et surtout de ces voix obtenues : exprès, tout ce qu'ensemble nous observons et proposerons à partir de notre vie quotidienne et de nos idéaux, de notre expérience de ce qui - concrètement et pas "en chambre" ou pour discourir - ne va pas. Décidément pas.

Pourquoi moi ? j'aimerai que nous soyons nombreux à éprouver - tester - s'il est encore possible de se présenter librement à la présidence de la République, sans avoir trahi personne qui vous a promu ou avec qui vous avez travaillé, sans avoir gâché à force d'obsession et d'ambition sa propre vie et la vie de qui nous aimons et de qui nous aime. Voilà. Comment  l'idée et le constate me sont venus et s'imposent à moi : je viens. A vous. Exercice d'une certaine manière du droit constitutionnel de pétition. Peut-être même le vote blanc, celui de al conscience, toujours pas légalisé. De même qu'il n'y a toujours pas obligation d'un niveau certain de participation pour qu'un scrutin où que ce soit et pour quoi ce que soit, ait valeur.

Ce constat qu'il faut changer en commençant par ce qui est à notre portée, je crois qu'il est vôtre aussi. Je vous apporte une idée. Un début de manière. Nous pouvons continuer ensemble.

Voulez-vous bien soutenir cela et m'apporter votre signature pour que je vois valablement candidat. 

Et à mes soixante-quatorze ans, le 9 avril prochain, soyez sûr que je ne m'incrusterai pas : si quelque chose se construit par cette campagne et le premier tour, grâce à votre signature - je n'interviendrai pas pour le second, puisque je veux travailler avec quiconque sera élu président(e) de notre République - je passerais vite la main. Modeste, mais - je l'espère - efficace : tribun du peuple. Et appelant alors à ce qu'il y en ait beaucoup.

Très chaleureusement.

A votre écoute pour toute suggestion, information, et dans l'espérance. 06 80 72 34 99 et b.fdef@wanadoo.fr - par la poste : boîte postale 3 . 56450 Surzur

Pièces jointes : rappel biographique, circulaires d'annonce aux membres du Parlement les 18 Juin et 16 Septembre derniers, recueil de mes adresses à Nicolas Sarkozy pendant qu'il était président : en vain. Le recueil de celles communiquées via son secrétaire général à François Hollande, en vain aussi : je l'édite aussi, et vous enverrai le fichier. Pouvoir solitaire et sourd dont le titulaire précaire s'est détruit lui-même, par solitude.

Ensemble, chère élue, cher élu.

Pourquoi si tard ? parce que maintenant nous savons où nous sommes et vers quoi nous allons, une forme de perpétuité dans l'impuissance et les occasions manquées, chair à pâtée des prédateurs, des agresseurs et des marchés. Manipulés par des idées toutes faites et des discoureurs se répétant les uns les autres, décidant au doigt mouillé... faute qu'il leur soit montré, imposé qu'autre chose est possible puisque nous la souhaitons, l'imaginons même.

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