jeudi 30 avril 2015

retour à un premier échange


Le 28/04/2015 10:15,  … a écrit :
 
  Quelle belle aventure ! Un engagement politique à votre hauteur. Mais ne devriez-vous pas être déjà en train de sillonner le pays pour commencer à recueillir des promesses de signatures ? Avez-vous entrepris de recueillir des fonds pour financer la première campagne, celle du recueil de ces fameuses signatures ? Je sais pour avoir participé dans son intégralité à la campagne de Marseille que 'argent et le soutien des autres élus constituent le préalable à la campagne des idées auprès des électeurs via les médias. Il faut aussi une attachée de presse pour le lien avec les médias, c'est indispensable. 
  De ma chaise roulante, je ne pourrais guère vous aider activement autrement qu'en relayant vos idées sur les réseaux sociaux. Ou en relisant vos discours à l'avance. Je ne partage pas toutes vos idées mais je les trouve stimulantes et donc je vous soutiendrai. Personnellement, je voterai Hollande s'il se présente car il préserve autant qu'il peut le système de protection sociale français, sinon Juppé aux deux tours. Je me demande si vous n'auriez pas intérêt à prendre attache avec Juppé en lui disant qu'au moment où vous êtes recalé, vous le soutiendrez. peut-être facilitera-t-il le recueil des signatures... c'est un peu fourbe comme suggestion surtout que vous êtes en désaccord sur bien des sujets, mais au bout du compte, il faudra choisir !


Le 30/04/2015 18:41, Bertrand Fessard de Foucault a écrit :

Cher …, je reviens sur votre message d'avant-hier, et vous donne un véritable écho de ce que vous me faites observer. Ma première réponse ayant été les 500 et …. Je crois que vous n'avez pas bien saisi ma démarche. Elle est hors normes et inusuelle, pas du tout à cause de la disproportion entre mes ressources propres et un objectif qui serait d'être élu ou d'avoir une présence en voix très substantielle, mais par sa nature.

Elle se veut la démonstration que la politique peut être tout autre, pas seulement en le prétendant, mais en le montrant et en le faisant vivre. Donc, tous les outils, tous les organigrammes habituels, les rédactions pesées de discours, les attachés et attachées de ceci ou de cela, les désistements, les accords et les conciliabules. Non. Quelqu'un qui monte sur la scène politique pour la changer et parce qu'il a reçu - pour la campagne - 500 parrainages sans machines, sans caution, et qui - pour durer ensuite après la campagne et représenter un sens commun des Français - reçoit un certain nombre de leurs suffrages au premier tour. Cela pour parler librement pendant la campagne du premier tour, librement de tout, en analyses et en propositions pour la France, ce que je fais vainement depuis 2007 par des courriels et autres à l'Elysée et parfois vers les parlementaires, en critique aussi (ou encouragement) des autres candidats favoris ou pas, en rappel de qui nous sommes, étions et pouvons être. Représenter donc et vraiment les Français dans leur liberté d'appréciation et dans la simplicité des moyens qu'ils voient communément pour que nous revenions à la lumière. Cette liberté attirera. Et il y aura à l'organiser vis-à-vis du pouvoir qui sortira du scrutin présidentiel prochain, quel qu'en soit la date.

Ma démarche ne préjuge pas du tout des votes "utiles" ni du choix de chacun au second tour pour un président. Peu importe celui qui sera élu. Il y a toutes chances et raisons, que celui-ci continuera dans la ligne hypermédiatique et surcommunicante de ses deux prédécesseurs, aura la même politique d'abandon du patrimoine et de dessaisissement de la puissance publique, et ne consultera personne pendant les cinq ans de son mandat. Qu'il méconnaîtra la France, ce qu'elle est, qu'il sera autant enfermé que ses deux prédécesseurs soit dans son ego, soit dans les modes intellectuelles qui nous tuent. C'est donc cela qu'il faut mordre, tout de suite après l'élection, l'élu étant indifférent, seule la fonction et ce qu'il  reste à celle-ci de vraies prérogatives sera ma cible, et celle des Français à travers moi. Je ne serai que serviteur, que porte-parole ou porte-plume. Et pas bien longtemps. La pérennisation se fera si j'ai pu être présent au premier tour. Se fera dans des formes imprévisibles actuellement, mais certainement car ce sera la fissure dans la cocotte-minute vissée plus à fond encore à chaque nouveau mandat, qu'on présente machinalement comme une alternance au pouvoir. Où est le pouvoir ? et quelle est l'alternative ?

Donc ni argent ni désistements.

Ressource, la technologie actuelle : campagne de recueil par internet.

Notoriété à conquérir, indépendamment (en apparence) du projet : un ou plusieurs livres dont le premier ne sera que "littéraire". Pas du tout politique. Mais personnel. J'en fais l'ébauche et l'esquisse jour après jour depuis deux-trois mois.

Pour réussir la première étape - et l'avant-étape : sortie d'un livre qui existe vraiment dans les médias et dans les esprits - il faudra ce que les uns appellent la chance, qui en ce domaine, je crois, n'existe pas, et ce que d'autres plus lucides et exigeants, appelle au moins la Providence. Ce que je tente, je le crois nécessaire à notre pays. Le système actuel, fonctionnant depuis vingt ans, le perd. ce n'est pas loin d'être irréparable. J'entends par systèmes les esprits dominants, les modes et interdits, autant que les institutions et leur pratique, les modes de scrutin, l'ensemble de nos rigidités et de docilité aux modes et plus encore aux échelle de valeur régnantes : cooptation, cupidité, apatridie, infidélité, amnésie.

Vous espérant en progrès chaque jour des diverses chaises au lit et retour.


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