jeudi 30 avril 2015

suite d'un premier échange


Le 30/04/2015 20:11,  . . . a écrit :

   Merci Bertrand de prendre le temps de m'expliquer votre démarche. Sur le fond, sur l'analyse et le message que vous portez et que vous voulez faire connaître aux Français, lesquels se reconnaîtront nombreux dans votre vision des carences et des impérities de ceux qui nous gouvernent, je n'ai rien à redire. 
  C'est sur la méthode que je m'inquiète. Je pense que la liste des élus en mesure de parrainer les candidats ne sera jamais disponible en ligne, car les gouvernant ne veulent pas faciliter la multiplication des candidatures. Relisez ce que Peyrefitte relate des débats en Conseil des ministres au moment de la révision référendaire de 62 après le Petit-Clamart. Il est clair que le Général et ses principaux ministres voulaient restreindre l'accès à la candidature. C'est pourquoi je pense que vous devriez commencer à solliciter directement des élus locaux. 
  Si vous recueillez les signatures requises, si vous êtes candidat, vous aurez absolument besoin d'un collaborateur chargé des contacts avec la presse, car c'est par la presse que passera votre message, davantage que lors des émissions de la campagne officielle que plus personne ne regarde, nous ne sommes plus, malheureusement en 1965 avec Lecanuet, Tixier Vignancour, Marcilhacy et Barbu ! Il faudra solliciter les médias au début puis les gérer, enfin les canaliser. Cette tâche ne doit pas être assurée par vous, vous êtes l'homme de la nation, vous surplombez cela ! Et pour être pris au sérieux, il vous faudra quand même vous déplacer un minimum dans le pays, organiser quelques réunion publiques, pour cela un peu d'argent est nécessaire ...


Le 30/04/2015 21:29, Bertrand Fessard de Foucault a écrit :

Les concours pratiques et bénévoles pour la campagne arriveront d'eux-mêmes si je fais la percée des 500 signatures.

Je sais pertinemment que les gouvernants ne veulent pas faciliter l'accès aux "parrains" potentiels. J'ai écrit RAR à chacun des ministres de l'Intérieur depuis Guéant compris, donc le printemps de 2012. J'ai perdu mes trois-quatre recours en Conseil d'Etat d'année en année, dont le premier en référé en 2012. A la suite du dernier en date, il y a un an ou dix-huit mois, j'ai introduit un recours en Cour européenne, j'ai été déclaré non recevable. Démocratie, tu n'es qu'un mot. Cette fois-ci je commence tôt, et vais travailler les parlementaires, mais rien que de confectionner la liste, autrement que par les suffixes habituels (j'ai un quart de rejet), et selon la notice de chacun/chacune un par un va me demander quarante-huit heures d'affilée : près de mille adresses à vérifier ou copier.

En 2012, j'étais arrivé par les préfets dont la moitié m'avait répondu favorablement à obtenir les courriels des 12.000 mairies mais sans les noms ni les adresses institutionnelles des maires. je n'ai eu... qu'une seule réponse : très amicale, et ouverte... pour la prochaine fois.

Il est inexact que DG fermait la porte. 1965, 1969 et 1974 se sont déroulés avec seulement 100 signatures et surtout sans publication de ces signatures. C'est la publication - intégrale s'il n'y a que 500 parrainages, par tirage au sort s'il y a plus - qui freine et même empêche la libre adhésion d'un parrain à un candidat. Le Conseil constitutionnel, Goguel principalement à qui j'en ai fait reproche, j'ai été son visiteur de 1970 à sa mort, a proposé à VGE la réforme aboutissant au système actuel. Je l'ai critiquée dans
le Monde : la publication surtout. Argument : on serait dans une dictature rampante, le président en place veut se maintenir à tout prix, un début d'ambiance lourde. Encore moins de parrains pour l'opposant puisque ce sera public.

Donc actuellement 1° un livre non politique qui me fasse connaître, 2° les députés ou sénateurs (rien qu'une dizaine, vraiment convaincus, sur les 1.000 ou un peu moins m'apporteront des maires et conseillers locaux, la boule de neige pourra rouler. Donc grossir. Disons que c'est l'étape de maintenant à la fin de l'année, pendant que court une énième demande au ministre de l'Intérieur et un recours dans deux mois si je n'ai pas de réponse.

Je n'aurai pas entrepris cette démarche si j'avais eu - comme tant de Français l'ont aussi espéré - quelques satisfactions d'orientation politique de la part de NS puis de FH. Ou si j'avais bénéficié de quelques égards à l'Elysée. Depuis Octobre 2011, j'ai demandé à FH un quart d'heure tête-à-tête toutes les trois semaines. Je n'y ai jamais été admis. J'ai été reçu - chaleureusement - par Pierre René Lemas une heure à quinze jours de sa démission. Je n'ai eu d'accusés de réception de substance de JPJ que quand je l'ai soutenu parfois en nocturne par des courriels circonstanciés dans l'affaire de son déjeuner avec Fillon. C'est quand on tombe ou qu'on craint de tomber que l'on me répond. Jospin qui m'avait dédaigné pendant ses cinq ans m'a écrit deux cartes manuscrites la nuit de son élimination, sans se rendre compte du doublon et pour me dire ses regrets de ne m'avoir jamais reçu à Matignon. Nous nous étions vus deux fois quand il était premier secrétaire avant d'aller à l'Education nationale.

Un ouvrier dans l'Espoir :
je ne veux pas qu'on me dédaigne.

Bonne fin de soirée.


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