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dimanche 6 septembre 2015
tous au pouvoir - la leçon de Pierre Mendès France
C’est un drame, dans une démocratie,
lorsque l’indifférence gagne, lorsque trop d’hommes et de femmes se
désintéressent de la chose publique – soit qu’ils imaginent naïvement et
faussement régler leurs propres affaires en dehors du salut et de la prospérité
de tous – soit que, découragés par les déceptions accumulées, ils aient le
sentiment, comme ils disent « qu’il n’y a plus rien à faire », qu’ils
renoncent à suivre les affaires du pays, en les aggravant alors par leur indifférence
même, par leur désertion à l’égard du devoir civique.
« appel aux
radicaux de 1955 » . Luxeuil . 12 Juin 1955 –
extraits
Œuvres complètes . IV . p. 63
Ne nous y trompons pas : il n’y a
pas de bonheur individuel, il n’y a pas de richesse isolée admissible, ou même
concevable, à la longue, da,s un pays qui demeurerait malheureux et appauvri.
première émission
radiophonique en tant que ministre de l’Economie nationale
. 11 Novembre 1944
Œuvres
complètes . II . p .74-75
Seulement l’action gouvernementale ne
peut être menée à bonne fin que si elle est poursuivie avec le soutien actif du
pays.
projet de discours
d’investiture . Octobre 1949
Œuvres complètes . II . p. 281
La politique étrangère de la France,
c’est donc d’abord son redressement intérieur.
discours d’investiture
prononcé devant l’Assemblée nationale, le 3 Juin 1953
Œuvres complètes . II . p. 444
J’ai rencontré, cet après-midi, un très
cher ami à moi qui est ici : il m’a tendu le numéro de France-Soir d’aujourd’hui,
dans lequel figure un extrait du journal allemand Mittag qui dit : « Soyons réalistes, la
France est tombée très bas, peut-être plus bas qu’en 1940, car alors devait
suivre nécessairement un redressement ; ce ne sera pas forcément vrai
cette fois. ». Eh bien, voilà, c’est tout ! C’est le problème pour
nous tous, c’est le seul problème.
. . .
Croyez-moi, tout est très simple dans un
pays comme le nôtre : il faut, en face de chaque problème, en face de
chaque difficulté, au jour le jour, étudier loyalement, travailler, creuser les
questions. Il faut ensuite décider, savoir choisir et c’est là que les options
s’imposent et puis, après, il faut vouloir et il faut se battre. Alors, tout
devient simple, exaltant, et presque facile !
« libérer le pays
de la médiocrité » lors du débat organisé
devant des élèves et des étudiants, par l’Express le 14 Mai 1954, pour son premier anniversaire
Œuvres complètes . II . pp. 514-515
samedi 5 septembre 2015
l'exercice du pouvoir - selon de Gaulle... en 1929 (Le fil de l'épée - école de guerre, conférence en présence de Pétain)
Encore, pour s’attacher à l’essentiel et
rejeter l’accessoire, décomposer l’action en plusieurs actes, répartir la tâche
entre tous de façon que chacun concoure au but commun, faut-il au chef la
capacité d’embrasser les ensembles, d’attribuer aux objets l’importance relative
qu’ils méritent, de discerner les enchaînements et les limites. Or, cette
aptitude à la synthèse ne va pas sans une puissante capacité de réflexion, car
on ne peut distinguer les grandes lignes des détails, ni comparer les valeurs
sans y rassembler tout l’effort de la pensée, de même qu’au stéréoscope on n’aperçoit
pas le relief d’une image sans y concentrer la vue. C’est pourquoi tous les
grands hommes d’action furent des méditatifs. Tous possédaient, au plus haut
degré, la faculté de se replier sur eux-mêmes, de délibérer au-dedans. Tous
auraient pu dire, comme Napoléon : « L’homme de guerre doit être
capable de considérer fortement et longtemps les mêmes objets sans en être
fatigué ».
Le fil de l’épée (1ère
édition : 1932) pp. 31-32
Encore faut-il que ce dessein, où le chef
s’absorbe, porte la marque de la grandeur. Il s’agit de répondre, en effet au
souhait obscur des hommes à qui l’infirmité de leurs organes fait désirer la
perfection du but, qui, bornés dans leur nature, nourrissent des vœux infinis
et, mesurant chacun sa petitesse, acceptent l’action collective pourvu qu’elle
tende à quelque chose de grand. On ne s’impose point sans presser ce ressort.
Tous ceux dont c’est le rôle de mener la foule s’entendent à l’utiliser.
Le fil de l’épée, p. 99
vendredi 4 septembre 2015
lettre-courriel aux parlementaires - diffusée en même temps que celle, retenue, en date du 18 juin dernier
Chers élus de la nation,
je continue cette réflexion – à l’anniversaire de la République,
qui coincidait en 1870 avec l’échec d’une forme institutionnelle pourtant très
moderne pour l’époque et à laquelle la Cinquième du nom ressemble beaucoup, et
plus encore avec une situation apparemment désespérée en relations
internationales et en cohésion du pays, de ses élites, de son peuple : il
y aurait bientôt l’amputation de notre territoire, lequel constitue notre
premier patrimoine commun, et la Commune, affreuse mais si explicable.
Comme à cette époque, il s’agit pour nous de trouver le meilleur
régime politique et social – qui prime et encadre notre vie économique et
intellectuelle aujourd’hui caractérisée par le mépris du salariat et du service
public, l’adoration de l’argent et de la rentabilité (du profit et de son
accaparement), l’individualisme, la dislocation de toutes les solidarités, à
commencer par celle du couple. La réforme intellectuelle et morale selon Renan,
la philosophie très réaliste du suffrage universel selon Victor de Broglie,
pour la France nouvelle selon Prévost-Paradol. L’époque avait suscité journaux
et écoles, vénérables, et malgré des institutions monistes et d’intenses
conflits structurels tels que la relation entre l’Eglise et l’Etat ou entre la
justice et l’armée, de grandes autorités politiques et morales avaient surgi.
Un culte pour le pays, le voyage de deux enfants à travers la France, une
géographie répandue comme l’enseignement de notre histoire, de notre identité
et une assimilation mutuelle qui poroduisit notre capacité à tenir le choc de
1914 et l’occupation destructrice d’une partie considérable de notre territoire
en superficie et en ressources.
Aujourd’hui, l’Etat a disparu sauf le fisc et le maintien de
l’ordre contre les manifestants : les scandalisés, les mis à la rue ou à
la pauvreté. La politique semblait depuis longtemps une classe à part, mais
depuis peu elle est devenue un gouvernement à l’encontre de nous et subordonné
à des emprises ou à lui-même, en sorte qu’il n’a plus de légitimité. Nous ne
tenons donc plus aucun choc. Et personne n’émerge du flot des mauvaises
nouvelles, des pratiques sans résultats.
J’ai eu l’honneur d’une intimité communiante avec deux
personnalités qui ont démontré – à longueur de vie : l’Abbé Pierre, par
une fulgurance au Quai d’Orsay – qu’on peut changer les choses en galvanisant
les esprits, en n’étant que soi-même, sans vulgarité ni démagogie, sans slogans
ni simplismes. Vous-mêmes dans les circonscriptions dont les citoyens et les
habitants vous portent au siège qui est le vôtre pour cette législature et
depuis plusieurs autres déjà – sans doute – vous avez l’expérience de la
décision collégiale, des débats en mairie, en assemblée locale, l’expérience
des consultations organisées ou selon vos rencontres ou les appels qui vous
sont faits. Les initiatives, les votes ne sont pas ceux d’une contrainte. Vous
savez ce que produisent l’imagination ou la relation de confiance personnelle.
Vous êtes entourés de dévouements précis et le plus souvent désintéressés. Les
Français, vos électeurs le savent, tandis qu’au niveau national l’élection est
celle de l’espérance et la durée du mandat celle où se découvrent quelques
personnalités de plus en plus dominées par l’obsession de rester en place. D’y être
renouvelées. Nous devenons médiocres et simplistes parce que nos dirigeants en
politique, en entreprise, en intelligence de notre temps ne veulent pas que
nous nous mêlions d’exercer avec eux le pouvoir, de trouver avec eux les bonnes
solutions, de choisir avec eux ce qui doit rester notre structure. Notre âme se
perd – découragement, fatalisme, cynisme – parce que le système est rigide et
qu’il ne promeut que des esprits se croyant de droit divin.
Le président de la République n’est pas contrôlé. Les ministres
sont – à quelques exceptions près que vous connaissez bien – plus accaparés par
une parole publique d’ailleurs floue et approximative, que par l’étude de fond
des questions à résoudre.
Ce n’est ni la France, ni la République. C’est un déclin sans
précédent en temps de paix.
Vous composez une institution décisive pour notre avenir et vous
pouvez décider de celui-ci en déclarant votre indépendance de jugement et de
vote, en refusant – pour le salut public – l’argument peu démocratique qui
gouverne (vous le vivez) les partis et les assemblées plus que jamais et alors
que tous les dangers sont là, tous les écroûlements en cours : l’argument
de faire corps pour ne pas perdre la prochaine élection, quelle qu’elle soit.
Le rassemblement, l’union… alors qu’il nous faut discernement et énergie. Le
point de départ et celui de l’arrivée ne sont pas, en contrainte de conscience,
le soutien impopulaire de soi-disant réformes-catalogues défaisant le peu de
cohésion qu’il nous reste. Ils sont la démocratie et l’appui de tout
gouvernement sur un peuple d’expérience et de maturité. Nos gouvernants depuis
au moins vingt ans font de la pédagogie – prétendent-ils – imposant ainsi une soi-disant
supériorité de savoir et de compétence que n’auraient pas les Français, en
corps et individuellement. Cette supériorité a montré qu’elle n’opérait aucun
heureux résultat dans un pays de plus en plus malmené et ne se reconnaissant
plus ni en son art de vivre et de produire, ni en son aptitude à la grandeur et
à l’enthousiasme.
Il nous faut sortir de cette spirale, casser la répétition
d’exercices de plus en plus vains et le moule fabriquant des dirigeants qui
n’encourent aucune sanction quand ils échouent. Or, ils échouent et la
prochaine élection présidentielle sera le « copier-coller » des
précédentes. Cette élection doit être servante du bien commun par les réflexes
et les comportements qu’elle peut engendrer parmi nous. L’élue ou l’élu sera
secondaire.
Votre
lecture et votre réaction m’honoreront et me seront précieux.
Dans l’attente de vous lire, d’échanger avec vous, de vous
rencontrer éventuellement, je vous assure de ma confiance intuitive en votre
liberté de jugement par expérience.
vendredi 4 septembre 2015
Pièces jointes
- un rappel biographique
- quelques citations de deux de nos
grands contemporains pour ce que doit être, en forme et en fond, la politique
quand le pays doit faire face
jeudi 3 septembre 2015
mercredi 2 septembre 2015
mardi 1 septembre 2015
lundi 31 août 2015
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vendredi 19 juin 2015
jeudi 18 juin 2015
Victor Duruy en 1876 - et aujourd'hui ce qui en est tellement transposable
sans titre –
commencement de l’édition 1879
du premier tome .
nouvelle édition illustrée de l’Histoire
de France par Victor Duruy
Au temps des premières éditions de ce livre, la France
avait, chez elle, une prospérité, et dans le monde, une place qui pouvaient
satisfaire le patriotisme le plus exigeant. Les jours de malheur sont venus, et
les hommes de ma génération porteront probablement jusqu’au tombeau leur
incurable douleur.
Cependant je n’ai rien effacé dans ces pages qui
racontaient le passé de la plus illustre des nations modernes ; car je ne
puis me résoudre à terminer ces récits par le cri désespéré de : Finis Galliae ! Malgré les
passions, les appétits et de criminelles erreurs, l’esprit d’ordre, celui qui
conserve en réformant, finira par prévaloir ; et, malgré les démagogues
internationaux, qui remplacent la patrie par la coalition de toutes les
convoitises cosmopolites, il se fera, je veux l’espérer, une France nouvelle,
ardente à la pensée et à l’action, pour continuer le rôle glorieux que
l’ancienne a joué dans l’œuvre de la civilisation générale.
Le monde a encore besoin de ce pays dont il a si
longtemps accepté l’influence et subi l’attrait. Il lui faut ce génie
sympathique et clair qui a donné ou traduit à l’Europe toutes les idées de
raison et de justice ; qui sait maintenir, jusque dans l’utile ou le
frivole, la tradition de l’art, et dont les douloureuses épreuves politiques,
épargnant à d’autres de cruelles expériences, feront peut-être de nos folies la
sagesse des nations.
Qui sait d’ailleurs si le tronçon d’épée qui nous est
resté dans la main, après une surprise malheureuse, ne sera pas quelque jour
nécessaire pour défendre la liberté générale contre de brutales
ambitions ? Nous avons bien le droit, au moins, de nous souvenir que nous
y avons réussi trois fois déjà, en arrêtant ou brisant la menaçante fortune de
Charles-Quint, de Philippe II et de Ferdinand d’Autriche.
Janvier 1876
courriel aux parlementaires
Chers élus
de la nation,
la France
est au supplice.
Le stade
léthal est assez proche pour que cela ne s’entende ni ne se voit guère. Sauf à
l’étranger stupéfait de notre disparition en tant que peuple admirablement doté
par la nature, ayant su malgré la défaite de 1940 retrouver son rayonnement de
toujours et augmenter ses avances technologiques comme nul autre en une Europe.
Stupéfait de ne plus nous voir et nous entendre en tant quels. Stupéfait que
les Français consentent à leur domestication et à leur abaissement, à être si
mal dirigés, si mal représentés depuis des années maintenant.
Notre
patrimoine politique est dévoyé, notre patrimoine industriel et agricole bradé,
notre visage défiguré, grimé. Processus d’au moins quinze ans, mais
s’accélérant de semaine en semaine.
Politique.
Une élection
présidentielle préparée dès la mi-mandat et censée opposer deux candidatures
dont ne veulent pas les Français, à 72% pour le battu de 2012 et à 77% pour
l’élu de cette année-là. Une élection qui se déciderait au premier et non au
deuxième tour, puisqu’affronter Marie Le Pen, c’est censément l’emporter. A
moins que les Français, sans racisme, sans antisémitisme, sans négationnisme,
sans simplisme apprécient par avance un exercice du pouvoir plus partagé et plus
contrôlé, Marine Le Pen à l’Elysée sans majorité au Parlement puisqu’elle
n’aurait ni le temps ni les moyens constitutionnels de changer le mode scrutin
de l’Assemblée nationale, malgré son élection. Le gouvernement se formerait en
consensus des partis dits de gouvernement, ceux-là même qui se ressemblent
tellement depuis dix ans en politique économique et sociale, et nous ont
constamment fait reculer : syndrome, la réforme des retraites sauvant
notre « modèle » pour vingt ans ans tous les cinq ans…
.
Une vie
publique figée, chaque fois pour cinq ans
Le recel des prérogatives présidentielles et la discipline interne de vos
partis à peine de n’être pas réinvestis oblige, vous oblige à voter
« malgré tout » la confiance ou la censure.
Une
démocratie rendue émolliente. 1997, une dissolution manquée, le président reste
en place. 2005, un referendum négatif, le président reste en place. 2014, la
refonte de la carte des régions sur un coin de table à trois-quatre un lundi
soir sans consultations locales, sans referenda locaux pour les rattachements,
réunions ou sécessions des départements selon les régions, sans consultations
sur les compétences et avec un désengagement de l’Etat, souvent sans préavis,
faisant tout peser sur les communes, désormais incapables de maintenir leurs
concours à la vie associative, pourtant creuset décisif du civisme et de la
solidarité.
Face à la
crise aux multiples causes et natures, assourdis de propagandes répétitives sur
le choc de compétivité, sur le pacte de responsabilité, assommés par des
lois-catalogues et fourre-tout qui vous sont imposées comme aux Français. Des
réformes dont ceux-ci ne veulent pas et l’absence ou le déni des réformes
qu’ils veulent et qui sont de bon sens. Alors que l’expérience française de la
planification quinquennale ou quadriennale de la Libération à 1998 (suppression
du commissariat au plan au profit d’une nouvelle institution sans aucune
parenté : le conseil d’analyse économique à Matignon) est exactement à la
mesure et du système quinquennal actuel et de la nécessité d’un dialogue entre
partenaires sociaux vraiment efficace en économie et en finances.
La
démocratie de façade et l’oubli des outils qui nous sont propres.
Notre patrimoine bradé. Pas de semaine sans une annonce
navrante, au point qu’il n’y a probablement plus rien à vendre de ce que nous
avions su construire depuis cent ans, souvent plus, quel que soit notre régime
politique, quel que soit l’origine du capital, familial, public ou sur emprunt
national. Dès 1987, l’imagerie médicale Thomson, puis les manipulations du
capital d’EADS, c’est-à-dire d’Airbus dont nous avions su en 1968-1969
persuader les Allemands que l’implication gouvernementale était sine qua non. A
répétition depuis 2012 : Florange
et toute sidérurgie en France – l’automobile
progressivement en Chine et au Japon en centre de décision et en fabrication – Alstom,
Lafarge, Areva (via les contrats nucléaires d’EDF version
Proglio avec la Chine), Arianespace alors que les
absorptions-disparitions de Péchiney et d’Alcatel auraient dû
nous instruire sur ces fusions et participations. L’emploi peut toujours
renaître, mais un savoir-faire séculaire disparaît que nous ne pourrons
reconstituer – si nous le voulions – que par mercenariat. Notre jeunesse dotée
et diplomée le comprend bien : il n’y a plus d’avenir français pour ce qui
étaient nos premiers rangs depuis les années 1920. Avoir laissé tomber le Crédit
Lyonnais en difficulté aux Etats-Unis ou admis l’absorption d’Elf,
bras séculier de l’Etat sur des marchés où nous sommes seuls à ne pas jouer
national, nous a privés d’envergure mondiale. Structurellement excédentaire et
de beaucoup, des premiers rangs mondiaux pour bien des céréales ou des
productions de qualité, notre balance agro-alimentaire est tombée subitement
déficitaire : porcs et volailles viennent majoritairement de l’étranger
comme l’ensemble du textile ou des équipements électroniques ou multimédias.
L’Allemagne est excédentaire en étant le diffuseur d’exportations
chinoises : vg. les ampoules électriques de consommation obligée selon de
nouvelles normes européennes.
Nous n’avons
plus de stratégie industrielle ni au plan gouvernemental ni en concertation
avec nos banques et nos groupes principaux. Les pouvoirs publics ne savent plus négocier, ne sont pas informés
cf Florange et Alstom, ne savent pas nommer : le fossoyeur
d’Aulnay à la tête d’Areva… et nos élites pour les directions d’entreprise se
cooptent ou exploitent leur recel, cf. François Pérol, avec la tolérance des
dernières procédures dont dispose encore l’Etat.
Clubs de
foot. financés par l’étranger, aéroports de province financés de même, lignes
intérieures attribuées à l’étranger au détriment de notre compagnie nationale.
Vous en savez bien plus que moi par vos remarquables commissions d’enquête et
vos investigations personnelles.
Le visage de la France – resté intact malgré nos guerres
coloniales, grâce à de grandes autorités littéraires et morales (Mauriac,
Camus, Sartre…Teilhard de Chardin, Abbé Pierre, Père Joseph pour ATD Quart
Monde) et à l’éclat des options faites en notre nom par le général de Gaulle –
est méconnaissable. Il est déjà pour certains attristés : grimaçant,
mensonger. Discours et faits déshonorants, tel celui de Grenoble en Juillet
2010, tels ceux perpétrés depuis… quel que soit le ministre de l’Intérieur et
le président de la République, des faits méprisant les droits de l’homme au
point que la commissaire européenne compétente et le pape lui-même ont mis le
holà ! à la suite de deux de nos évêques chargés de la pastorale des migrants.
Chroniquement, Calais et ces jours-ci Vintimille ou de plus en plus les
statistiques comparées entre Etats membres de l’Union européenne pour l’accueil
des demandeurs d’asile, et affreux : nos interprètes afghans comme les
harkis d’Algérie.
L’intelligence
nationale dédaignée par la direction politique. Le gouvernement d’union réclamé
d’évidence au soir du second tour de l’élection de 2002 contre Jean-Marie Le
Pen ou du dimanche 11 Janvier dernier : pas même venu à l’esprit de celui
qui peut le faire. Le moratoire des dettes souveraines, ainsi qu’en temps de
guerre, évident pour tout particulier surendette et dépendant d’un banquier
outrecuidant, n’est toujours pas en débat entre les principaux Etats pourtant
ciblés par la spéculation comme à tondre et corvéables à merci.
Et surtout aucun tropisme européen, une gestion intergouvernementale
stérile parallèlement à un fédéralisme déréglementant selon les sujets ou
méconnaissant la nécessité d’indépendance et de libre examen européens.
L’Europe sans initiative politique française est la proie du reste du monde, ce
dont s’apercevra même l’Allemagne.
Nous ne
pouvons continuer sur cette voie, nous ne pouvons plus nous laisser marquer
pour l’Histoire, pour les jeunes générations, pour celles et ceux qui nous
regardent encore, de loin ou de près, par ces corruptions avérées au plus haut
niveau de notre République, par la trahison d’idéaux séculaires et de combats
populaires parfois héroïques. Nous allons mourir et nous n’avons plus la
certitude qu’il y ait encore des voies démocratiques pour que notre honneur et
nos intérêts, notre âme et nos corps soient finalement saufs.
Les battus
de 2012 ou les sauveurs d’une cuvée déjà bue en 1995-1997 n’analysent rien de
nous, ne proposent rien d’ensemble et de cohérent. Les élus de 2012 ont
disparu. Un gouvernement sans étiquette serait acceptable s’il nous faisait au
moins fonctionner. La SNCF projetant de ne plus relier Rennes à Quimper ou
Clermont-Ferrand à Montpellier que par autocars, est notre parabole.
Sciences-Po. et Polytechnique ramant pour ressembler aux environs de Boston
nous prêchent a contrario notre erreur. Nous régressons, nous disparaissons.
Il faut que
ces pompes funèbres cessent d’enfumer ses quelques acteurs et que les Français
qui savent se convoquer eux-mêmes, soient craints de celles et ceux qui imposent
leur façon d’entreprendre ou de recéler, qui prétendent gouverner et abusent de
la désaffection totale de tout discours public. Discours ou textes des lois que
vous êtes contraints d’écouter ou de voter par oui ou non, selon la couleur
dont vous savez bien qu’elle ne vous décrit plus vraiment.
Je ne suis
qu’un septuagénaire isolé mais analysant notre pays et ses dirigeants depuis
une cinquantaine d’années, l’ayant parfois publié. Par ma profession, la diplomatie
commerciale, par l’âge de notre fille (dix ans et demi), par la familiarité des
principaux ministres et collaborateurs du général de Gaulle puis de François
Mitterrand, des moments avec ce dernier comme avec le pape Jean Paul II, je
crois avoir rencontré autant notre époque que son double possible aujourd’hui.
Par prochain
courriel, je vous communiquerai ce que j’ai tenté de faire valoir à l’Elysée
pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, puis depuis son investiture
socialiste à François Hollande, via ses deux secrétaires généraux
successifs. Autant dans l’intérêt
personnel de leur destinataire du moment que dans celui du pays et de notre
bien commun, ces suggestions puis suppliques vous rencontrent, quel que soit
votre parti nominal : j’en suis sûr. A leur date, je vous en avais
communiquées quelques-unes.
Si je
m’adresse désormais à vous, ce n’est pas pour vous encombrer mais parce que les
solutions ultimes vous appartiennent, chacun, et en corps. Vous représentez le
pays, pas seulement une de ses composantes géographiques. Vous le connaissez.
Je compte
aussi vous demander à terme de considérer un projet dont la réalisation me
paraît nécessaire, en tout cas utile quelles que soient les consultations à
venir.
Chaleureusement
et en confiance.
mercredi 17 juin 2015
lundi 15 juin 2015
samedi 13 juin 2015
vendredi 12 juin 2015
jeudi 11 juin 2015
mercredi 10 juin 2015
mardi 9 juin 2015
lundi 8 juin 2015
vendredi 5 juin 2015
mercredi 3 juin 2015
lundi 1 juin 2015
samedi 30 mai 2015
vendredi 29 mai 2015
mercredi 27 mai 2015
mardi 26 mai 2015
lundi 25 mai 2015
dimanche 24 mai 2015
samedi 23 mai 2015
vendredi 22 mai 2015
jeudi 21 mai 2015
mercredi 20 mai 2015
mardi 19 mai 2015
lundi 18 mai 2015
dimanche 17 mai 2015
samedi 16 mai 2015
jeudi 14 mai 2015
mercredi 13 mai 2015
lundi 11 mai 2015
jeudi 7 mai 2015
mercredi 6 mai 2015
mardi 5 mai 2015
lundi 4 mai 2015
dimanche 3 mai 2015
samedi 2 mai 2015
vendredi 1 mai 2015
jeudi 30 avril 2015
suite d'un premier échange
Le 30/04/2015 20:11, . . . a écrit :
Merci Bertrand de prendre le temps de
m'expliquer votre démarche. Sur le fond, sur l'analyse et le message que vous
portez et que vous voulez faire connaître aux Français, lesquels se
reconnaîtront nombreux dans votre vision des carences et des impérities de ceux
qui nous gouvernent, je n'ai rien à redire.
C'est sur la méthode que je m'inquiète. Je pense que
la liste des élus en mesure de parrainer les candidats ne sera jamais
disponible en ligne, car les gouvernant ne veulent pas faciliter la
multiplication des candidatures. Relisez ce que Peyrefitte relate des débats en
Conseil des ministres au moment de la révision référendaire de 62 après le
Petit-Clamart. Il est clair que le Général et ses principaux ministres
voulaient restreindre l'accès à la candidature. C'est pourquoi je pense que
vous devriez commencer à solliciter directement des élus locaux.
Si vous recueillez les signatures requises, si vous
êtes candidat, vous aurez absolument besoin d'un collaborateur chargé des
contacts avec la presse, car c'est par la presse que passera votre message,
davantage que lors des émissions de la campagne officielle que plus personne ne
regarde, nous ne sommes plus, malheureusement en 1965 avec Lecanuet, Tixier Vignancour,
Marcilhacy et Barbu ! Il faudra solliciter les médias au début puis les gérer,
enfin les canaliser. Cette tâche ne doit pas être assurée par vous, vous êtes
l'homme de la nation, vous surplombez cela ! Et pour être pris au sérieux, il
vous faudra quand même vous déplacer un minimum dans le pays, organiser
quelques réunion publiques, pour cela un peu d'argent est nécessaire ...
Le 30/04/2015 21:29,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Les
concours pratiques et bénévoles pour la campagne arriveront d'eux-mêmes si je
fais la percée des 500 signatures.
Je sais pertinemment que les gouvernants ne veulent pas faciliter l'accès aux "parrains" potentiels. J'ai écrit RAR à chacun des ministres de l'Intérieur depuis Guéant compris, donc le printemps de 2012. J'ai perdu mes trois-quatre recours en Conseil d'Etat d'année en année, dont le premier en référé en 2012. A la suite du dernier en date, il y a un an ou dix-huit mois, j'ai introduit un recours en Cour européenne, j'ai été déclaré non recevable. Démocratie, tu n'es qu'un mot. Cette fois-ci je commence tôt, et vais travailler les parlementaires, mais rien que de confectionner la liste, autrement que par les suffixes habituels (j'ai un quart de rejet), et selon la notice de chacun/chacune un par un va me demander quarante-huit heures d'affilée : près de mille adresses à vérifier ou copier.
En 2012, j'étais arrivé par les préfets dont la moitié m'avait répondu favorablement à obtenir les courriels des 12.000 mairies mais sans les noms ni les adresses institutionnelles des maires. je n'ai eu... qu'une seule réponse : très amicale, et ouverte... pour la prochaine fois.
Il est inexact que DG fermait la porte. 1965, 1969 et 1974 se sont déroulés avec seulement 100 signatures et surtout sans publication de ces signatures. C'est la publication - intégrale s'il n'y a que 500 parrainages, par tirage au sort s'il y a plus - qui freine et même empêche la libre adhésion d'un parrain à un candidat. Le Conseil constitutionnel, Goguel principalement à qui j'en ai fait reproche, j'ai été son visiteur de 1970 à sa mort, a proposé à VGE la réforme aboutissant au système actuel. Je l'ai critiquée dans le Monde : la publication surtout. Argument : on serait dans une dictature rampante, le président en place veut se maintenir à tout prix, un début d'ambiance lourde. Encore moins de parrains pour l'opposant puisque ce sera public.
Donc actuellement 1° un livre non politique qui me fasse connaître, 2° les députés ou sénateurs (rien qu'une dizaine, vraiment convaincus, sur les 1.000 ou un peu moins m'apporteront des maires et conseillers locaux, la boule de neige pourra rouler. Donc grossir. Disons que c'est l'étape de maintenant à la fin de l'année, pendant que court une énième demande au ministre de l'Intérieur et un recours dans deux mois si je n'ai pas de réponse.
Je n'aurai pas entrepris cette démarche si j'avais eu - comme tant de Français l'ont aussi espéré - quelques satisfactions d'orientation politique de la part de NS puis de FH. Ou si j'avais bénéficié de quelques égards à l'Elysée. Depuis Octobre 2011, j'ai demandé à FH un quart d'heure tête-à-tête toutes les trois semaines. Je n'y ai jamais été admis. J'ai été reçu - chaleureusement - par Pierre René Lemas une heure à quinze jours de sa démission. Je n'ai eu d'accusés de réception de substance de JPJ que quand je l'ai soutenu parfois en nocturne par des courriels circonstanciés dans l'affaire de son déjeuner avec Fillon. C'est quand on tombe ou qu'on craint de tomber que l'on me répond. Jospin qui m'avait dédaigné pendant ses cinq ans m'a écrit deux cartes manuscrites la nuit de son élimination, sans se rendre compte du doublon et pour me dire ses regrets de ne m'avoir jamais reçu à Matignon. Nous nous étions vus deux fois quand il était premier secrétaire avant d'aller à l'Education nationale.
Un ouvrier dans l'Espoir : je ne veux pas qu'on me dédaigne.
Bonne fin de soirée.
Je sais pertinemment que les gouvernants ne veulent pas faciliter l'accès aux "parrains" potentiels. J'ai écrit RAR à chacun des ministres de l'Intérieur depuis Guéant compris, donc le printemps de 2012. J'ai perdu mes trois-quatre recours en Conseil d'Etat d'année en année, dont le premier en référé en 2012. A la suite du dernier en date, il y a un an ou dix-huit mois, j'ai introduit un recours en Cour européenne, j'ai été déclaré non recevable. Démocratie, tu n'es qu'un mot. Cette fois-ci je commence tôt, et vais travailler les parlementaires, mais rien que de confectionner la liste, autrement que par les suffixes habituels (j'ai un quart de rejet), et selon la notice de chacun/chacune un par un va me demander quarante-huit heures d'affilée : près de mille adresses à vérifier ou copier.
En 2012, j'étais arrivé par les préfets dont la moitié m'avait répondu favorablement à obtenir les courriels des 12.000 mairies mais sans les noms ni les adresses institutionnelles des maires. je n'ai eu... qu'une seule réponse : très amicale, et ouverte... pour la prochaine fois.
Il est inexact que DG fermait la porte. 1965, 1969 et 1974 se sont déroulés avec seulement 100 signatures et surtout sans publication de ces signatures. C'est la publication - intégrale s'il n'y a que 500 parrainages, par tirage au sort s'il y a plus - qui freine et même empêche la libre adhésion d'un parrain à un candidat. Le Conseil constitutionnel, Goguel principalement à qui j'en ai fait reproche, j'ai été son visiteur de 1970 à sa mort, a proposé à VGE la réforme aboutissant au système actuel. Je l'ai critiquée dans le Monde : la publication surtout. Argument : on serait dans une dictature rampante, le président en place veut se maintenir à tout prix, un début d'ambiance lourde. Encore moins de parrains pour l'opposant puisque ce sera public.
Donc actuellement 1° un livre non politique qui me fasse connaître, 2° les députés ou sénateurs (rien qu'une dizaine, vraiment convaincus, sur les 1.000 ou un peu moins m'apporteront des maires et conseillers locaux, la boule de neige pourra rouler. Donc grossir. Disons que c'est l'étape de maintenant à la fin de l'année, pendant que court une énième demande au ministre de l'Intérieur et un recours dans deux mois si je n'ai pas de réponse.
Je n'aurai pas entrepris cette démarche si j'avais eu - comme tant de Français l'ont aussi espéré - quelques satisfactions d'orientation politique de la part de NS puis de FH. Ou si j'avais bénéficié de quelques égards à l'Elysée. Depuis Octobre 2011, j'ai demandé à FH un quart d'heure tête-à-tête toutes les trois semaines. Je n'y ai jamais été admis. J'ai été reçu - chaleureusement - par Pierre René Lemas une heure à quinze jours de sa démission. Je n'ai eu d'accusés de réception de substance de JPJ que quand je l'ai soutenu parfois en nocturne par des courriels circonstanciés dans l'affaire de son déjeuner avec Fillon. C'est quand on tombe ou qu'on craint de tomber que l'on me répond. Jospin qui m'avait dédaigné pendant ses cinq ans m'a écrit deux cartes manuscrites la nuit de son élimination, sans se rendre compte du doublon et pour me dire ses regrets de ne m'avoir jamais reçu à Matignon. Nous nous étions vus deux fois quand il était premier secrétaire avant d'aller à l'Education nationale.
Un ouvrier dans l'Espoir : je ne veux pas qu'on me dédaigne.
Bonne fin de soirée.
retour à un premier échange
Le 28/04/2015 10:15, … a écrit :
Quelle belle
aventure ! Un engagement politique à votre hauteur. Mais ne devriez-vous pas
être déjà en train de sillonner le pays pour commencer à recueillir des
promesses de signatures ? Avez-vous entrepris de recueillir des fonds pour
financer la première campagne, celle du recueil de ces fameuses signatures ? Je
sais pour avoir participé dans son intégralité à la campagne de Marseille que
'argent et le soutien des autres élus constituent le préalable à la campagne des
idées auprès des électeurs via les médias. Il faut aussi une attachée de presse
pour le lien avec les médias, c'est indispensable.
De ma chaise roulante, je ne pourrais guère vous
aider activement autrement qu'en relayant vos idées sur les réseaux sociaux. Ou
en relisant vos discours à l'avance. Je ne partage pas toutes vos idées mais je
les trouve stimulantes et donc je vous soutiendrai. Personnellement, je voterai
Hollande s'il se présente car il préserve autant qu'il peut le système de
protection sociale français, sinon Juppé aux deux tours. Je me demande si vous
n'auriez pas intérêt à prendre attache avec Juppé en lui disant qu'au moment où
vous êtes recalé, vous le soutiendrez. peut-être facilitera-t-il le recueil des
signatures... c'est un peu fourbe comme suggestion surtout que vous êtes en
désaccord sur bien des sujets, mais au bout du compte, il faudra choisir !
Le 30/04/2015 18:41,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Cher …, je reviens sur votre
message d'avant-hier, et vous donne un véritable écho de ce que vous me faites
observer. Ma première réponse ayant été les 500 et …. Je crois que vous n'avez
pas bien saisi ma démarche. Elle est hors normes et inusuelle, pas du tout à cause
de la disproportion entre mes ressources propres et un objectif qui serait
d'être élu ou d'avoir une présence en voix très substantielle, mais par sa
nature.
Elle se veut la démonstration que la politique peut être tout autre, pas seulement en le prétendant, mais en le montrant et en le faisant vivre. Donc, tous les outils, tous les organigrammes habituels, les rédactions pesées de discours, les attachés et attachées de ceci ou de cela, les désistements, les accords et les conciliabules. Non. Quelqu'un qui monte sur la scène politique pour la changer et parce qu'il a reçu - pour la campagne - 500 parrainages sans machines, sans caution, et qui - pour durer ensuite après la campagne et représenter un sens commun des Français - reçoit un certain nombre de leurs suffrages au premier tour. Cela pour parler librement pendant la campagne du premier tour, librement de tout, en analyses et en propositions pour la France, ce que je fais vainement depuis 2007 par des courriels et autres à l'Elysée et parfois vers les parlementaires, en critique aussi (ou encouragement) des autres candidats favoris ou pas, en rappel de qui nous sommes, étions et pouvons être. Représenter donc et vraiment les Français dans leur liberté d'appréciation et dans la simplicité des moyens qu'ils voient communément pour que nous revenions à la lumière. Cette liberté attirera. Et il y aura à l'organiser vis-à-vis du pouvoir qui sortira du scrutin présidentiel prochain, quel qu'en soit la date.
Ma démarche ne préjuge pas du tout des votes "utiles" ni du choix de chacun au second tour pour un président. Peu importe celui qui sera élu. Il y a toutes chances et raisons, que celui-ci continuera dans la ligne hypermédiatique et surcommunicante de ses deux prédécesseurs, aura la même politique d'abandon du patrimoine et de dessaisissement de la puissance publique, et ne consultera personne pendant les cinq ans de son mandat. Qu'il méconnaîtra la France, ce qu'elle est, qu'il sera autant enfermé que ses deux prédécesseurs soit dans son ego, soit dans les modes intellectuelles qui nous tuent. C'est donc cela qu'il faut mordre, tout de suite après l'élection, l'élu étant indifférent, seule la fonction et ce qu'il reste à celle-ci de vraies prérogatives sera ma cible, et celle des Français à travers moi. Je ne serai que serviteur, que porte-parole ou porte-plume. Et pas bien longtemps. La pérennisation se fera si j'ai pu être présent au premier tour. Se fera dans des formes imprévisibles actuellement, mais certainement car ce sera la fissure dans la cocotte-minute vissée plus à fond encore à chaque nouveau mandat, qu'on présente machinalement comme une alternance au pouvoir. Où est le pouvoir ? et quelle est l'alternative ?
Donc ni argent ni désistements.
Ressource, la technologie actuelle : campagne de recueil par internet.
Notoriété à conquérir, indépendamment (en apparence) du projet : un ou plusieurs livres dont le premier ne sera que "littéraire". Pas du tout politique. Mais personnel. J'en fais l'ébauche et l'esquisse jour après jour depuis deux-trois mois.
Pour réussir la première étape - et l'avant-étape : sortie d'un livre qui existe vraiment dans les médias et dans les esprits - il faudra ce que les uns appellent la chance, qui en ce domaine, je crois, n'existe pas, et ce que d'autres plus lucides et exigeants, appelle au moins la Providence. Ce que je tente, je le crois nécessaire à notre pays. Le système actuel, fonctionnant depuis vingt ans, le perd. ce n'est pas loin d'être irréparable. J'entends par systèmes les esprits dominants, les modes et interdits, autant que les institutions et leur pratique, les modes de scrutin, l'ensemble de nos rigidités et de docilité aux modes et plus encore aux échelle de valeur régnantes : cooptation, cupidité, apatridie, infidélité, amnésie.
Vous espérant en progrès chaque jour des diverses chaises au lit et retour.
Elle se veut la démonstration que la politique peut être tout autre, pas seulement en le prétendant, mais en le montrant et en le faisant vivre. Donc, tous les outils, tous les organigrammes habituels, les rédactions pesées de discours, les attachés et attachées de ceci ou de cela, les désistements, les accords et les conciliabules. Non. Quelqu'un qui monte sur la scène politique pour la changer et parce qu'il a reçu - pour la campagne - 500 parrainages sans machines, sans caution, et qui - pour durer ensuite après la campagne et représenter un sens commun des Français - reçoit un certain nombre de leurs suffrages au premier tour. Cela pour parler librement pendant la campagne du premier tour, librement de tout, en analyses et en propositions pour la France, ce que je fais vainement depuis 2007 par des courriels et autres à l'Elysée et parfois vers les parlementaires, en critique aussi (ou encouragement) des autres candidats favoris ou pas, en rappel de qui nous sommes, étions et pouvons être. Représenter donc et vraiment les Français dans leur liberté d'appréciation et dans la simplicité des moyens qu'ils voient communément pour que nous revenions à la lumière. Cette liberté attirera. Et il y aura à l'organiser vis-à-vis du pouvoir qui sortira du scrutin présidentiel prochain, quel qu'en soit la date.
Ma démarche ne préjuge pas du tout des votes "utiles" ni du choix de chacun au second tour pour un président. Peu importe celui qui sera élu. Il y a toutes chances et raisons, que celui-ci continuera dans la ligne hypermédiatique et surcommunicante de ses deux prédécesseurs, aura la même politique d'abandon du patrimoine et de dessaisissement de la puissance publique, et ne consultera personne pendant les cinq ans de son mandat. Qu'il méconnaîtra la France, ce qu'elle est, qu'il sera autant enfermé que ses deux prédécesseurs soit dans son ego, soit dans les modes intellectuelles qui nous tuent. C'est donc cela qu'il faut mordre, tout de suite après l'élection, l'élu étant indifférent, seule la fonction et ce qu'il reste à celle-ci de vraies prérogatives sera ma cible, et celle des Français à travers moi. Je ne serai que serviteur, que porte-parole ou porte-plume. Et pas bien longtemps. La pérennisation se fera si j'ai pu être présent au premier tour. Se fera dans des formes imprévisibles actuellement, mais certainement car ce sera la fissure dans la cocotte-minute vissée plus à fond encore à chaque nouveau mandat, qu'on présente machinalement comme une alternance au pouvoir. Où est le pouvoir ? et quelle est l'alternative ?
Donc ni argent ni désistements.
Ressource, la technologie actuelle : campagne de recueil par internet.
Notoriété à conquérir, indépendamment (en apparence) du projet : un ou plusieurs livres dont le premier ne sera que "littéraire". Pas du tout politique. Mais personnel. J'en fais l'ébauche et l'esquisse jour après jour depuis deux-trois mois.
Pour réussir la première étape - et l'avant-étape : sortie d'un livre qui existe vraiment dans les médias et dans les esprits - il faudra ce que les uns appellent la chance, qui en ce domaine, je crois, n'existe pas, et ce que d'autres plus lucides et exigeants, appelle au moins la Providence. Ce que je tente, je le crois nécessaire à notre pays. Le système actuel, fonctionnant depuis vingt ans, le perd. ce n'est pas loin d'être irréparable. J'entends par systèmes les esprits dominants, les modes et interdits, autant que les institutions et leur pratique, les modes de scrutin, l'ensemble de nos rigidités et de docilité aux modes et plus encore aux échelle de valeur régnantes : cooptation, cupidité, apatridie, infidélité, amnésie.
Vous espérant en progrès chaque jour des diverses chaises au lit et retour.
mercredi 29 avril 2015
à la suite de ma lettre, échange avec un autre de mes amis
Le 29/04/2015 08:57, .
. . a écrit :
Ami très cher,
Vous pouvez compter sur mon
adhésion entière.
Je ne doute pas que vous puissiez
réunir 500 signatures, avec ou sans l'assistance du fichier des élus.
C'est pourquoi il faut d'ores et
déjà penser à l'après, à la campagne et à son organisation: le médium est
le message disait Mc Luhan.
Tous les Ies "petits
candidats" ont été systématiquement - à tort ou à raison -
caricaturés par les médias depuis Barbu jusqu'à Cheminade. La construction
et la diffusion du message doit par conséquent être d'une rigueur
millimétrée pour ne pas donner prise au discrédit.
Car cette course en solitaire est un affrontement avec la sphère médiatique dont il convient avant tout de conquérir la
sympathie.
Chaleureusement
Le 29/04/2015 09:22,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Pour les médias, des livres dans les dix-huit mois, la réédition de mes papiers du Monde et de la Croix et autres. De l'ancienneté et du sérieux. De l'aliment aussi pour regarder les autres. Michel Jobert avait excellé à cela, il apportait idées et "matériaux".
Affection.
mardi 28 avril 2015
à la suite de ma lettre à sept amis, échange avec l'un d'eux
Le 28/04/2015 10:15, … a écrit :
Quelle belle
aventure ! Un engagement politique à votre hauteur. Mais ne devriez-vous pas
être déjà en train de sillonner le pays pour commencer à recueillir des
promesses de signatures ? Avez-vous entrepris de recueillir des fonds pour
financer la première campagne, celle du recueil de ces fameuses signatures ? Je
sais pour avoir participé dans son intégralité à la campagne de Marseille que
'argent et le soutien des autres élus constituent le préalable à la campagne des
idées auprès des électeurs via les médias. Il faut aussi une attachée de presse
pour le lien avec les médias, c'est indispensable.
De ma chaise roulante, je ne pourrais guère vous
aider activement autrement qu'en relayant vos idées sur les réseaux sociaux. Ou
en relisant vos discours à l'avance. Je ne partage pas toutes vos idées mais je
les trouve stimulantes et donc je vous soutiendrai. Personnellement, je voterai
Hollande s'il se présente car il préserve autant qu'il peut le système de
protection sociale français, sinon Juppé aux deux tours. Je me demande si vous
n'auriez pas intérêt à prendre attache avec Juppé en lui disant qu'au moment où
vous êtes recalé, vous le soutiendrez. peut-être facilitera-t-il le recueil des
signatures... c'est un peu fourbe comme suggestion surtout que vous êtes en
désaccord sur bien des sujets, mais au bout du compte, il faudra choisir !
Le 28/04/2015 22:43,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
La partie principale, ce sont
les cinq cent signatures. La campagne, si je peux en être, sera d'épouser le
terrain, de marquer avec précision tous les autres pour inaugurer cette
fonction tribunicienne à exercer auprès du gagnant quel qu'il soit. Vous avez donc, mon cher ..., tout le temps de vous
rétablir. Ce sont les signatures qui me donneront les médias, et cette campagne
si j'y suis admis, qui me donnera pour longtemps visibilité et légitimité. Mais
je passerai vite la main étant donné mon âge.
lundi 27 avril 2015
lettre - ce jour - RAR au ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, aux bons soins de deux membres de son cabinet
Reniac, le lundi
27 Avril 2015
Objet :
lettre pour la lecture personnelle du Ministre
je me permets
de vous redonner – daté de ce jour – le
dispositif de la lettre que je vous priais le 24 Novembre dernier de
bien vouloir mettre sous les yeux du Ministre de l’Intérieur en qui j’ai
confiance.
Il me semble
qu’en toute objectivité et dans l’esprit de démocratie que nous souhaitons tous
pérenne dans notre pays, satisfaction à ma demande et éventuellement à celle
d’autres qui souhaitent contribuer à un débat national puis à un suivi de fond
de notre resaisissement, ne peut gêner personne et en tout cas pas le
gouvernement ni le candidat que celui-ci soutiendra le moment venu pour la
prochaine mandature présidentielle.
Vous ne m’en
voudrez cependant pas de considérer cette troisième adresse au ministre comme
faisant courir les délais d’un éventuel contentieux administratif.
Je suis à
votre disposition comme à celle du Ministre pour vous rencontrer et que nous
parlions, si nécessaire, de la pratique de ma demande. Notamment parisien du 5
au 13 Mai prochains.
à Madame Marie-Emmanuelle
Assidon, conseillère spéciale
&
à Monsieur Gabriel Kunde,
chef du cabinet
de Monsieur Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur
*
* *
Reniac, le lundi
27 Avril 2014
Objet :
organiser dès maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à
présenter une candidature à la présidence de la République
je me permets
de vous réécrire aujourd’hui dans les mêmes termes et pour la même demande que
le 18 Juin 2014.
A vos deux
prédécesseurs, successivement, depuis le printemps de 2012, j’ai vainement
demandé de rendre désormais accessible la liste des personnalités susceptibles,
selon notre Constitution, de présenter une candidature à la présidence de la République.
Je venais –
alors – de faire une expérience. Souhaitant participer à la campagne
présidentielle par les médias à seule fin de faire valoir quelques thèmes
absents du discours ambiant alors qu’ils sont dans tous les esprits et surtout
de nécessité publique et nationale, j’avais tenté de mettre en oeuvre le moyen
que permet aujourd’hui la technique à un candidat sans réseau, sans argent et
sans préparation militante ou d’organigamme politique pendant plusieurs
décennies. La communication par courriel internet. Expérience de la démocratie
à la portée de tout citoyen, ou pas ?
J’avais
demandé aux préfets de départment – par courriel – la liste des adresses
électroniques des communes de leur département. Un nombre appréciable me
l’avait couriellée. Un nombre également appréciable n’a pas cru devoir même
accuser réception. Un petit nombre s’était couvert d’un décret de l’été 2011
sur l’incommunicabilité de la liste et des coordonnées des élus – ce qui
n’était pas ma demande et ce dont ont convenu alors vos services (cabinet du
secrétaire général).
Les
associations départementale et a fortiori l’association nationale des maires de
France ne donnent pas systématiquement ces listes et parfois refusent de les
communiquer. Il est évident qu’avoir à questionner commune par commune leur
site électronique, si elles en ont un, est une suggestion impraticable. Une
recherche pour 42.000 noms, nom par nom… et une saisie à la main…ne sont pas
physiquement praticables, sauf puissante logistique et réseaux.
Il me semble
que doit être d’ordre public l’accessibilité à tous candidats à la présidence
de la République,
non seulement de ces listes que j’ai demandées aux préfets : adresses
ékectroniques des communes de leur département respectif, mais bien la liste
nominative numérisée des élus ayant qualité pour présenter ou
« parrainer » l’un ou l’autre – avec adresse électronique de
l’institution à laquelle ils ont été respectivement élus (parlementaires, conseillers
généraux et municipaux, maires). Il n’y aura aucune atteinte à la vie privée de
chacun des élus, lequel est forcément un personnage public auquel chacun
s’adresse librement. Nous vivrons alors – pratiquement – une liberté publique
fondamentale qui n’est pour l’heure que théorique : la possibilité pour
toute Française et pour tout Français de solliciter celles et ceux qui ont la
responsabilité de présenter ou pas une ou un candidat à la présidence de la République.
La liste
serait une facilitation, elle serait numérisée et communiquée sous cette forme
pour que soit atteint l’objet visé : l’accès libre des candidats aux
présentateurs et « parrains » potentiels. Le Conseil constitutionnel
détiendrait cette liste et la mettrait constamment à jour. Le demandeur de cette
liste devrait motiver sa demande par le projet de candidature et s’engager à ne
pas transférer cette liste vers des tiers ou des officines pour des fins
différentes de cette candidature.
La prochaine
élection présidentielle peut s’ouvrir à tout moment, à Dieu ne plaise. Il n’est
donc pas trop tôt pour organiser désormais cette accessibilité.
Par la
présente, je vous demande de bien vouloir constituer cette liste nominative des
élus habilités avec l’adresse de leur institution respective. Cela sous la
forme la plus aisément communicable et exploitable par les demandeurs : la
numérisation, et d’en définir l’accessibilité selon nos principes
démocratiques.
Le refus
implicite de vos deux prédécesseurs a été jugé, sur mon recours, à trois
reprises par le Conseil d’Etat, chaque fois avec des moyens différents selon
des mémoires en défense rédigés par vos services.
Les listes
existent en préfecture, elles peuvent être centralisées place Beauvau et sont
sans doute tenues à jour pour le Conseil constitutionnel. Pour rester en
conformité avec les textes régissant les archives publiques, je ne demande,
pour communiquer avec ces personnalités publiques, que leur adresse
électronique institutionnelle. Et je crois agir pour le bien commun et tout
éventuel futur candidat…
Ce que je
sais de vous – notamment par des collègues aux Affaires étrangères quand vous y
étiez ministre délégué aux Affaires européennes – et plus généralement par
votre présence en campagne pour François Hollande, quoique sans avoir pu
régulièrement accéder à votre blog. notamment ce matin avant de vous écrire, me
donne à espérer dans votre indépendance d’esprit et votre libre examen. Que
donc vous allez prendre une décision toute simple, selon la définition la plus
pratique de notre démocratie : l’égalité des chances. Et je serai très
honoré de vous avoir inspiré cette initiative. Naturellement, je suis à votre
disposition si vous souhaitez en délibérer avec moi.
à Monsieur Bernard Cazeneuve,
Ministre de l’Intérieur, place Beauvau . 75008 Paris
copie pour information
à Monsieur le Président du
Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré
message à sept amis que j'estime et qui m'estiment
Notre cher pays est en déshérence, son patrimoine matériel et
intellectuel est à l'encan, l'Etat abandonne ses prérogatives et ses moyens, il
n'en impose ni aux grands patrons ni à l'étranger (gouvernements ou
investisseurs), le service public comme outil et comme honneur n'est plus une
norme. La France n'est plus l'âme de l'Europe ni sa proposition et elle n'est
plus en démocratie. Les décisions sont prises à huis clos et à l'improviste. Le
bien commun n'est plus ni discerné ni défendu. Au mouvement brownien de 2008 à 2012 a succédé le vide mais
la confusion entre la communication et la réflexion a encore augmentée.
L'alternance au pouvoir tous les cinq ans ne produit que quelques changements
aux places politiques, mais aucune réévaluation de nos orientations.
Je crois que ce diagnostic est celui de beaucoup de Français.
Je suis convaincu qu'un autre cours - gagnant, consensuel, lumineux, à la mesure de la France et contagieux, incitatif pour l'ensemble de l'Union européenne - est possible et depuis des années. Je me suis efforcé par des communications directes à l'Elysée, à défaut d'accueil dans les médias écrits ou audiovisuel, de suggérer ce cours parfois quotidiennement selon les sujets, les circonstances et les risques. Sans être jamais écouté. Je crois que bien des Français ont tenté aussi d'instruire nos gouvernants de l'opinion et du bon sens de presque tous nos compatriotes.
Tel qu'a dérivé le régime de responsabilité et de sanction de la reponsabilité fondé et pratiqué par le général de Gaulle - ce soir, anniversaire du dernier acte de son legs : sa démission puiqque le referendum du 27 Avril 1969 était négatif - l'élection présidentielle n'est accessible à personne sans très lourde et antique machine de parti. Tels que sont nos médias et nos modes de penser aujourd'hui, une autorité morale est très difficile à discerner et il est encore plus difficile d'en devenir une, sans préjudice des talents et de la valeur, de l'intégrité des personnes.
Mon ambition est modeste, quoiqu'encore bien grande tant font défaut les possibilités les plus concrètes pour qu'aboutisse ce que je projette et dont je vous ai déjà parlé.
Participer en candidat à la prochaine élection présidentielle, mais seulement pour faire valoir certaines analyses, quelques certitudes en entraînant d'autres et aussi pour évaluer à mesure les insuffisances des autres candidats. Fonder ainsi une certaine fonction de transmission à qui exercera la plus haute magistrature de notre pays, transmission de ce que les Français ressentent des moyens à prendre et des reconstructions à opérer. Ce que j'ai communiqué à titre personnel depuis 2008, si cela était porté dans l'avenir par un nombre appréciable de suffrages au premier tour, forcera désormais l'attention. Un mouvement se créera et survivra à cette salutation - même minime - du suffrage universel.
A l'âge que j'ai déjà atteint, ce n'est pas une carrière que j'ambitionne mais le lancement d'une nouvelle forme de présence et d'influence plus que d'action politiques.
Trois étapes. L'ultime commencera dès le soir du premier tour et durera - d'autres prendront le relais - pendant les mandats présidentiels à suivre jusqu'à un retour à la pratique gaullienne de nos institutions. La seconde : la campagne proprement dite sera la plus facile et la plus gratifiante. Réfléchir à haute voix, proposer pour l'avenir et critiquer le présent librement, libre de toutes attaches, de tous parrains, de toutes idéologiques ou de tous dogmes pendant quelques semaines et à égalité avec les personnages de nos deux décennies de catastrophes, de médiocrités et de dilapidations, si honorables soient - peut-être - certains en privé. C'est à ce stade-là que j'aurai besoin de vous. Vous êtes quelques-uns qui m'avez évalué depuis plusieurs années, voire deux dizaines, et que j'ai également évalués : officier général, préfet, chef d'entreprise, grand journaliste, cadet en écriture, attaché parlementaire consommé. Je crois que si la première étape, je peux la franchir, vous aurez goût de m'accompagner dans cette campagne, puis dans la mise en oeuvre de cette force de persuasion du pouvoir - quel qu'il soit - qui sortira du prochain scrutin. Nous serons d'ailleurs rejoints par un grand nombre, tant parvenir à recueillir cinq cent parrainages paraît impossible aujourd'hui et depuis que ce nombre ainsi que la publication des signatures ont été institués. En 1981, Michel Jobert et le comte de Paris l'ont constaté.
Pour tenter de recueillir ces cinq cent présentations, je demande une énième fois au ministre de l'Intérieur de mettre à la disposition de tout candidat à la candidature les listes d'adresses électroniques institutionnelles des personnalités habilitées à cette présentation. Je vais régulièrement à partir de ce soir sensibiliser par courriel les parlementaires : d'abord, des diagnostics et des suggestions, puis selon des accusés de réception exposer davantage mon voeu et donc ma façon de contribuer au bien commun et à un certain changement du jeu politique. J'essaie aussi de devenir notoire par des publications en politique certes (le recueil de mes adresses au pouvoir depuis 2008) mais en littérature et en témoignage sur la vie, car la politique est seconde et nos concitoyens, les médias aussi, sont d'abord sensibles à l'expérience humaine, à ce qui se partage du bonheur et des peurs.
Je ne vous demande pour le moment aucun engagement. Ce seront votre envie et ma réussite ou pas à recueillir ces parrainages qui vous détermineront.
Je vous tiens désormais au courant de mes initiatives et - je l'espère - des échos qu'elles recueilleront.
Toutes suggestions pour parfaire ce que je projette et vous expose seront bienvenues, même très dubitatives. Mais le précis et le pratique me seront le plus utile.
Vous n'êtes pas dix dans cette confidence et cette espérance. Je ne les rédige pas aussi sobrement et nettement que j'aurais voulu. Bousculé mais tenant à cette date symbolique.
Je crois que ce diagnostic est celui de beaucoup de Français.
Je suis convaincu qu'un autre cours - gagnant, consensuel, lumineux, à la mesure de la France et contagieux, incitatif pour l'ensemble de l'Union européenne - est possible et depuis des années. Je me suis efforcé par des communications directes à l'Elysée, à défaut d'accueil dans les médias écrits ou audiovisuel, de suggérer ce cours parfois quotidiennement selon les sujets, les circonstances et les risques. Sans être jamais écouté. Je crois que bien des Français ont tenté aussi d'instruire nos gouvernants de l'opinion et du bon sens de presque tous nos compatriotes.
Tel qu'a dérivé le régime de responsabilité et de sanction de la reponsabilité fondé et pratiqué par le général de Gaulle - ce soir, anniversaire du dernier acte de son legs : sa démission puiqque le referendum du 27 Avril 1969 était négatif - l'élection présidentielle n'est accessible à personne sans très lourde et antique machine de parti. Tels que sont nos médias et nos modes de penser aujourd'hui, une autorité morale est très difficile à discerner et il est encore plus difficile d'en devenir une, sans préjudice des talents et de la valeur, de l'intégrité des personnes.
Mon ambition est modeste, quoiqu'encore bien grande tant font défaut les possibilités les plus concrètes pour qu'aboutisse ce que je projette et dont je vous ai déjà parlé.
Participer en candidat à la prochaine élection présidentielle, mais seulement pour faire valoir certaines analyses, quelques certitudes en entraînant d'autres et aussi pour évaluer à mesure les insuffisances des autres candidats. Fonder ainsi une certaine fonction de transmission à qui exercera la plus haute magistrature de notre pays, transmission de ce que les Français ressentent des moyens à prendre et des reconstructions à opérer. Ce que j'ai communiqué à titre personnel depuis 2008, si cela était porté dans l'avenir par un nombre appréciable de suffrages au premier tour, forcera désormais l'attention. Un mouvement se créera et survivra à cette salutation - même minime - du suffrage universel.
A l'âge que j'ai déjà atteint, ce n'est pas une carrière que j'ambitionne mais le lancement d'une nouvelle forme de présence et d'influence plus que d'action politiques.
Trois étapes. L'ultime commencera dès le soir du premier tour et durera - d'autres prendront le relais - pendant les mandats présidentiels à suivre jusqu'à un retour à la pratique gaullienne de nos institutions. La seconde : la campagne proprement dite sera la plus facile et la plus gratifiante. Réfléchir à haute voix, proposer pour l'avenir et critiquer le présent librement, libre de toutes attaches, de tous parrains, de toutes idéologiques ou de tous dogmes pendant quelques semaines et à égalité avec les personnages de nos deux décennies de catastrophes, de médiocrités et de dilapidations, si honorables soient - peut-être - certains en privé. C'est à ce stade-là que j'aurai besoin de vous. Vous êtes quelques-uns qui m'avez évalué depuis plusieurs années, voire deux dizaines, et que j'ai également évalués : officier général, préfet, chef d'entreprise, grand journaliste, cadet en écriture, attaché parlementaire consommé. Je crois que si la première étape, je peux la franchir, vous aurez goût de m'accompagner dans cette campagne, puis dans la mise en oeuvre de cette force de persuasion du pouvoir - quel qu'il soit - qui sortira du prochain scrutin. Nous serons d'ailleurs rejoints par un grand nombre, tant parvenir à recueillir cinq cent parrainages paraît impossible aujourd'hui et depuis que ce nombre ainsi que la publication des signatures ont été institués. En 1981, Michel Jobert et le comte de Paris l'ont constaté.
Pour tenter de recueillir ces cinq cent présentations, je demande une énième fois au ministre de l'Intérieur de mettre à la disposition de tout candidat à la candidature les listes d'adresses électroniques institutionnelles des personnalités habilitées à cette présentation. Je vais régulièrement à partir de ce soir sensibiliser par courriel les parlementaires : d'abord, des diagnostics et des suggestions, puis selon des accusés de réception exposer davantage mon voeu et donc ma façon de contribuer au bien commun et à un certain changement du jeu politique. J'essaie aussi de devenir notoire par des publications en politique certes (le recueil de mes adresses au pouvoir depuis 2008) mais en littérature et en témoignage sur la vie, car la politique est seconde et nos concitoyens, les médias aussi, sont d'abord sensibles à l'expérience humaine, à ce qui se partage du bonheur et des peurs.
Je ne vous demande pour le moment aucun engagement. Ce seront votre envie et ma réussite ou pas à recueillir ces parrainages qui vous détermineront.
Je vous tiens désormais au courant de mes initiatives et - je l'espère - des échos qu'elles recueilleront.
Toutes suggestions pour parfaire ce que je projette et vous expose seront bienvenues, même très dubitatives. Mais le précis et le pratique me seront le plus utile.
Vous n'êtes pas dix dans cette confidence et cette espérance. Je ne les rédige pas aussi sobrement et nettement que j'aurais voulu. Bousculé mais tenant à cette date symbolique.
vendredi 10 avril 2015
ouverture
Ouverture au second jour de ma soixante-treizième
année,
de ce blog. destiné à donner les étapes d’une
tentative nouvelle.
Il commencera d’être nourri le 27 avril
prochain au soir :
pour quoi à cette date ?
et dans quel but ?
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