vendredi 26 août 2016

rédaction suite




Aujourd’hui, je doute. Je doute de mes capacités, de chacune des capacités faisant l’autonomie, la créativité d’une personne humaine. D’aimer, je n’ai jamais douté jusqu’à ces années-ci, signe qu’en fin j’avais commencé d’aimer et que chaque jour je mesure que je n’aime ni assez ni vraiment selon l’attente de qui m’aime. de ma volonté de servir notre pays et d’être utile à autrui, je ne doute pas non plus, mais de mes moyens. Au Val-de-Grâce, emmailloté et presque nu, Bernard Tricot va mourir mais il m’accueille : il me dit nettement, je voudrais pouvoir encore servir ! J’avais commencé de le visiter chez lui, rue de la Cure à Paris, pour apprendre davantage de la relation entre de Gaulle, président de la République, et Maurice Couve de Murville, son ministre des Affaires étrangères, le dernier de ses Premiers ministres, l’homme de sa confiance politique au sens où l’homme du 18-Juin entendait la politique. J’apprenais, davantage encore qu’en l’ayant lu, l’humilité de ceux qui avaient été distingués pour servir au plus près le Général. L’humilité de se défier désormais de sa propre mémoire, de renvoyer à un livre, l’un des siens, mais encore l’ambition du mot juste, de la vérité donc. Il y eut des époques de notre histoire politique quotidienne où les mots étaient pesés, donc audibles. Dire ce que je comprends de maintenant, ce que j’ai recueilli pendant cinquante ans certainement, soixante, soixante-dix ans eut-être. Mais comment être lu sans lasser ? et quelle enceinte ? le tête-à-tête finalement avec vous selon ces pages.

De mes convictions, je n’ai jamais douté, pas vraiment non plus de leur application à l’actualité et aux cas d’espèces, tout simplement parce que je ne les ai acquises ni de lectures, ni selon quelque ambition de les monnayer. J’ai rencontré, enquêté sur la mort politique et le rayonnement national, mondial d’un homme dont j’ai été contemporain jusqu’au 9 Novembre 1970. C’est dans l’ile pétrolifère de Kark, dans le golfe Persique, puisque cette île et ces installations sont iraniennes, que j’ai décidé d’être à Colombey-les-Deux-Eglises le 12. Je venais d’apprendre à Téhéran, en déjeunant seul à seul avec l’attaché culturel près notre ambassade, que celui dont je parlais au futur, et donc au possible encore, venait de mourir. Je me suis enfui aux toilettes du restaurant, j’ai pleuré. Ce que je comprends de la politique, de la vie publique, ce que je veux de notre pays, je le tiens d’un homme que je n’ai vu qu’une seule fois, autrement qu’en images télévisées, bien moins fréquentes que maintenant, d’abord parce que le général de Gaulle n’imposait pas continuellement son image ni ses dires : la souveraineté et l’indépendance avec laquelle il exerçait les fonctions et les prérogatives qu’il avait lui-même créées pour ses successeurs, étaient telles qu’aucun rappel à l’opinion et aux commentateurs audio-visuels ne fut jamais nécessaire de 1958 à 1969. Et parce qu’en famille, nous n’eûmes la télévision qu’en 1967, au bon moment, il est vrai car la bataille rageait, celle d’élections législatives gagnées de justesse par ceux se réclamant du régime, sinon du gaullisme. Une des branches de la famille Michelin que j’étais en train d’intégrer, au début de ma scolarité à l’Ecole nationale d’administration – fiancé à la plus proche amie de la première de mes sœurs – avait depuis davantage de temps la télévision : dans ma future belle-famille, j’ai regardé et écouté plusieurs fois de Gaulle. Il s’agissait vraiment du diable en personne, parce qu’il était l’Etat et que l’entreprise ne peut vraiment prospérer s’il y a un Etat. Je schématise bien sûr. Mais comme aujourd’hui les intégristes, dans l’Eglise de France, et comme chacune de leurs ramifications, chacun de leurs sites, il s’agissait de vivre en soi seulement et de se garder du dehors, un monde extérieur néfaste et dont dogmatiquement on cultivait l’idée de sa nuisance absolue. J’y gagnais une forte documentation, recueillie sur recommandation, au patronat français pour exposer ce que sont les petites et moyennes entreprises pour l’économie française, mais ne fus certainement pas brillant. Par ailleurs, mon beau-père putatif – destinataire pour hommage de chacune des parutions dans la collection de la Pleiade dont il ne décachetait jamais la cellophane protégeant le ou les volumes – me trouva «  des traits de caractère incitant à la prudence ». J’aimais sa fille, mes parents, mes ascendants étaient fort loin des fortunes industrielles que j’allais cotoyer, mais dûment averti que la société en commandite interdisait tout commerce des décisives actions. Je n’étais pas aimé, j’avais distrait, je mis plus de dix ans à me consoler. Par moi-même, non par toutes celles qui ensuite me séduisirent ou à qui je plus. Cet épisode, une véritable aventure tant les quelques mois de projets communs et de sortie ensemble, mais jamais d’entrée au lit, sauf quelques allongements dans la loge du concierge : la famille de mon élue avait hôtel particulier, petit jardin et semi- immeuble faisant face privativement,  avait clos une décennie précédente, pas heureuse non plus : mon interrogation sur une vocation religieuse, qui n’avait reçu aucune réponse, et ne s’est épanouie que ces années-ci sans habit ni titre ni règle, simplement par la tentative de communiquer ce qui me structure et me maintient en vie, c’est-à-dire en goût de vivre.

J’avais donc accueilli de Gaulle en particulier. L’hostilité de ma belle-famille pour quelques mois n’était pas isolée. Quand, en 1958, reprenant un train en patrouille scoute après que nous ayons crapahuté entre les rochers de la forêt de Fontainebleau, j’avais vu à l’affiche des kiosques de journaux, c’était la Pentecôte, que les parachutistes, « nez-de-cuir » spécialement venaient de prendre le contrôle de la Corse, je comprenais que la situation devenait grave. J’avais dix ans quand mon père me commenta les treize tours de scrutin pour élire, au congrès de Versailles, le successeur de Vincent Auriol que son accent avait caricaturé (son exercice de ministre des Finances pour le Front populaire aurait dû le caractériser davantage mais le propre des commentateurs sur grandes ondes est l’amnésie et c’est cela qu’il est le plus facile et courant de yransmettre aux auditeurs puis aux téléspectateurs). Les fonctions du président de la République sous la Quatrième République étaient moins illusoires qu’il n’a été dit depuis. Elu en Décembre 1953, René Coty a sciemment empêché le retour de Pierre Mendès-France au pouvoir à la suite des élections générales anticipées du début de 1956, et s’il n’avait pas menacé de démissionner au cas où le régime d’alors n’accepterait pas un autre retour, celui du « plus illustre des Français », de Gaulle, probablement, aurait eu encore bien davantage à faire en Mai 1958. Mes parents qui avaient opté pour d’Egypte, revenir dans le France de Vichy au printemps de 1942, me questionnèrent alors : criait-on au collège, en cour de récréation ? de Gaulle au poteau ! Des amis de Suisse, dans la profession de mon père, nous proposaient un asile sûr. L’homme de Londres et des communistes était exécré. Mon grand-père maternel, dans son vieil âge, tomba de son lit parce qu’il voyait en rêve entrer de Gaulle dans sa chambre à coucher, et ne pas soulever son chapeau…


à ma table de travail, Reniac
le vendredi 26 août 2016 de 11 heures 40 à 12 heures 35

je répondis que nous vivions le contraire, enthousiastes. La nouvelle des parachutages à Suez, pour une fois en complet accord avec l’Angleterre, nous l’avions accueillie, deux ans plus tôt avec bonheur, c’était la revanche sur le désastre de Die Bien Phu. La suite avait été une humiliation de plus. De Gaulle, c’était notre jeunesse, la victoire : ce le fut. Mes parents votaient rue Molière, dans l’ouest de Paris, les « beaux quartiers » et pour eux, c’était non ! quoique l’émigration en Suisse ait perdu toute urgence. A la Libération, un oncle par alliance, milicien dans les Pyrénées occitanes, vigneron et bonapartiste, maurrasien aussi, s’était fait prendre place des Ternes en ayant risqué, en Janvier 1945, d’aller voir sa fille nouvelle-née dans la capitale. Deux jours de dénégation pour qu’on recherche, au lieu de lui, un de ses frères et loin, n’obtinrent rien mais condamné à mort, il fut grâcié, emprisonné à Saint-Martin-de-Ré puis interdit de séjour, quelque temps, dans ses terres et villages. Mon père avait reçu la francisque et vécut l’automne de 1944 à la Santé. Plus tard, ce furent les trains du vendredi soir vers la Baule, les maris arrivaient avec les abonnements à Tintin et autres courriers de moindre importance, mais, sous de Gaulle et censément les communistes, c’étaient les épouses qui faisaient queue pour les parloirs. A Noël, mon père revint. J’avais dix-huit mois et n’ai gardé aucun souvenir propre de l’épisode. Cheminot comme son propre père, polytechnicien aussi, démissionnaire de l’armée en 1905 quand le général André, ministre de la Guerre tenta de ficher les officiers selon leurs opinions religieuses et que le colonel Pétain – entre autres – répondit qu’il ne saurait le faire puisqu’à la messe il était toujours au premier rang, mon grand-père maternel accepta, proche de la retraite, la mission de réorganiser les chemins de fer corses. L’île de Beauté était occupée par les Italiens, il ne lisait pas les journaux et fut surpris par le débarquement allié. A la Libération, il était donc, lui encore, en prison, avec pour compagnon l’évêque d’Ajaccio, au seuil du Sahara. J’avais donc de solides antécédents anti-gaullistes et donc de droite. Préconisant le vote oui au referendum fondateur de notre actuelle République, le Comte de Paris avait donc heurté. Beaucoup plus, j’aurai l’honneur de plusieurs entretiens tête-à-tête, affectueux et passionnants, avec le Prince.

Mon acte de naissance, en opinion politique personnelle, a plusieurs dates. Un autocar, la radio, la route de Paris aux Alpes, du ski en vacances de Noël 1960, la campagne du referendum sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie. Je n’ai aucune culture civique encore quoiqu’entré à l’Ecole libre des sciences politiques et lisant Le Monde depuis quatre mois déjà : recommandation expresse de notre maître de conférences, Jean Maheu, fils de René, fiable et parfaitement représentatif de cette si forte ambiance de dévotion à l’Etat et au service public : elle a caractérisé les débuts de cet intense redressement français. Je suis effondré, elle peut l’emporter cette coalition de tous les partis politiques. Le mouvement soutenant de Gaulle n’en paraît pas un, ce sont nous et pas un parti qui voulons de Gaulle. Les barricades ensuite. L’évidence est l’attente de tous les Français, mes parents compris, quand s’annonce une « allocution radioffusée du président de la République » : qu’allons-nous apprendre à propos de l’Algérie ? c’est l’unique pensée, l’unique attente et seul de Gaulle peut dégager la solution. La confiance est absolue. L’idée m’est venue, peu après, de faire éfcrire à l’ensemble de ma troupe scoute une lettre de soutien à de Gaulle. Pourquoi ne l’ai-je pas mise à exécution. Trente adolescents et moi les y amenant, devant l’homme du 18-Juin, à l’Elysée. Mais alors et pour moi, le Général n’est pas l’homme du 18-Juin, il ne se pense pas au passé, il est quotidiennement le président de la République, le pays fonctionne, l’O.A.S. ne vaincra pas et si, dans les premières heures où fut commentée la tentative de putsch à Alger, j’ai – sur la cendrée du stade où Sciences-Po. nous expédiait chaque fin de semaine – entendu un de mes camarades, courant à mes côtés, baver de haine contre de Gaulle et tout abandon, et donc un instant imaginé une Algérie française mais indépendante de la métropole, afin de dégager celle-ci de la guerre, les premiers mots de l’adresse gaullienne au pays me convainquirent que nous allions tout perdre si le coup réussissait. Jean Maheu avait été proche de nous envoyer en corps place Beauvau y recevoir les armes nécessaires. Je commencerai alors de beaucoup lire sur notre histoire politique, d’y discerner de la haine, des préjugés et en regard, en dénégation quelques personnalités. A détailler les ambiances, ce qui les constitue et le rayonnement, l’efficacité de certains, je comprendrai que de Gaulle – simplement – incarne le pays dans ce que celui-ci peut le mieux être et faire. Pour le referendum sur l’élection au suffrage universel direct du président dee la République, donc du successeur, je n’ai pas encore l’âge de voter, le résultat me suffit et quand est prononcée la dissolution que de Gaulle décide tandis qu’il se trouve à des manœuvres militaires, je ne suis pas anxieux. Le pli est pris : le Général gagne à tous coups. Beaucoup en doutent à l’époque, je fais alors la connaissance d’un souverain du commentaire, François Mauriac selon quelques lignes de son bloc-notes que je ne lisais pas et que rapporte Le Monde. La question posée par referendum ne lui plaisait pas, mais – formule et vérité – dans le doute, il faut choisir d’être fidèle. Cela vaut en tout et ce m’est demeuré. Je m’étonnerai, deux ans plus tard,  qu’un tel écrivain se risque à composer un de Gaulle aussi favorable. Ce n’était guère courant. Mon journal rapporte ensuite que contrairement à l’ensemble des pronostics, quelqu’un – je ne me souviens plus qui, mais proche de la place Beauvau – prévoit la victoire des gaullistes. Tout n’est plus,  dès lors, que confirmation. Je suis à Nouakchott quand pour la première fois, est mise en œuvre la nouvelle procédure pour élire le président de la République. Je marche entre les bâtiments et villas, très distannts les uns des autres, flottant semble-t-il sur le sable ôcre que parcourent de curieux caprins, amateurs de cartons et papiers, et que cependant l’on appelle sur place des moutons. C’est la nuit. Il n’y a pas encore dix-mille habitants dans cette capitale artificielle d’une République de cinq ans d’âge en souveraineté et indépendance. De partout, une seule radio est écoutée, elle annonce les résultats, le ballotage, la Mauritanie, l’Afrique, le monde sont passionnés, il s’agit de la France certes, il s’agit surtout du général de Gaulle et de la pérennité de notre redressement. Je ne vois donc pas les entretiens présidentiels montés par Etienne Burin des Roziers, secrétaire général de l’Elysée avec Michel Droit, je n’ai pas connaissance non plus des propos et images de François Mitterrand, de Jean Lecanuet. Pour le premier vote mon père, par haine du champion de la dernière guerre, pour le second vote ma mère. En 1981, par amour maternel – il s’agit de moi cette fois – elle votera François Mitterrand. Il est vrai que comme beaucoup en sensibilité de droite et quqoiqu’abonnée de toujours au Figaro, elle est agacée par Valéry Giscard d’Estaing et va affectionner Jacques Chirac.

François Mitterrand, sur le petit écran, je l’écoute et le vois – avec admiration, ce qui ne me paraît pas contredire mon attachement pour de Gaulle – pour la première fois dans le salon de « mon » préfet, directeur de stage pour l’E.N.A. Vitalis Cros, a été le préfet de police quand l’orde fut donné de tirer rue d’Isly. Dans les tiroirs du directeur de son cabinet (qui obtiendra sa première sous-préfecture à Ussel, site de Jacques Chirac (j’abhorre la terminologie féodale qu’affecte depuis trente ou quarante ans les commentatires : untel dans son fief de… sommes-nous contemporain de la prise de Constantinople ou de la formation du domaine royal en Ile-de-France, à étudier l’emprise capétienne selon les diplômes notariés que revêt le sceau du dynaste ?), je trouve des circulaires de l’époque algérienne : elles émeuvent par une certitude que la suite a montrée sans fondement. Fils de Vercingétorix Cros et entré dans la préfecorale hors concours quand, en 1944, il prit d’assaut la sous-préfecture de Narbonne, dont il était de naissance ressortissant), « mon » préfet, Vitalis, m’enseigne – fort de son second mariage et sans doute d’une infiortune au cours du premier – que ce sont les femmes qui choisissent : j’ai vérifié que c’est vrai, sinon jamais je ne me serai résolu et quelle ne serait pas aujourd’hui mon errance ? celle d‘ailleurs d’un homme vieilli et dépourvu. Il m’apprend aussi qu’en politique, il faut la mémoire des noms et pour assurer à ses invités, commensaux et partenaires (obligés, d’autant qu’à l’époque c’est le conseil général qui paye l’hôtel et les frais de bouche du représentant de l’Etat dans le département), il donne à chacun le sien. Ce qui dans mon éducation familiale est du dernier commun. Il boît à la République, ce qui m’étonne aussi, c’est donc l’usage. A ses côtés et à ceux de l’évêque de Blois, Mgr. Goupy que je visite et qui me plaît cmme homme et comme saint, attentif et de foi, j’écoute, au garde-à-vous, devant le monument aux morts, le discours du général de Gaulle pour le cinquantenaire de la bataille de Verdun. Il s’agit de Pétain et c’est mieux que bien dit. Vitalis Cros a donc des références acceptables pour m’initier à François Mitterrand, je prends l’opposant au pied de la lettre, il est convaincant, convivial. Le préfet de Loir-et-Cher le juge menteur jusqu’à la ponctuation.

La tempête inattendue de Mai, en 1968, la débâcle du franc que je vis en banque alsacienne à Strasbourg comme une revanche explicite de l’O.A.S. et des tenants de l’Algérie française, faute que le colonel Bastien-Thiry ait réussi son attentat – c’est en tout cas ce que m’exposent certains des hiérarques de l’établissement, il est vrai de l’ « intérieur » et non dialectophones – puis la campagne pour l’ultime consultation dans les premiers mois de 1969, me désespèrent. Je sens que c’est perdu, que tout est perdu, le 30 Mai ou le 25 Novembre, reprises de main par «  la magie du verbe », ne sont qu’un bonheur aigu mais éphémère. Le temps de la nostalgie, puis de ma résolution, de la volonté de comprendre ce qu’il s’est passé et pourquoi a-t-on fini, en mon pays, par ce paradoxal désaveu, commence avec mon entrée dans l’administration. De mes vingt-six ans à mes soixante-quatorze ans bientôt, je n’ai pas lâché ce fil directeur. Mais comment ne pas douter alors ? au départ de 1969… quand personne – qui soit bien placé ou qui dipose d’une solide notoriété aux côtés de celui qui, certes tombé, n’en finira plus de grandir dans l’appréciation nationale – ne propose une réelle continuité. Moyennant toute imagination, bien sûr. Celle que les circonstances, de 1969 à nos jours, inspirent avec force, constamment. Et comment aujourd’hui comprendre ? que le plus simple de l’ensemble de nos traditions, expériences, institutions nationales ne soit pas mis à contribution pour des missions apparemment nouvelles : ratifier et assurer les nouvelles consistances et cohésions de notre peuple, projeter enfin l’Europe vers une force et une identité qui manquent au monde actuel. Dans ces deux registres, personne depuis plus de vingt ans n’apparaît, personne ne m’a inspiré confiance, que quelques semaines une espérance tenant chaque fois plus à moi, à quelques-uns ou beaucoup de nos concitoyens, qu’au nouvel élu.



le même vendredi, à la pointe de Bill, pendant l’école de voile de notre fille, 
de 14 heures 37à 16 heures 20.

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